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PetitPrince Super-Mouton Messages: 2043 Localisation: Asteroïde B-612 actuellement crashé en Suisse |
Les piaillements du piaf commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs et... j’avais faim. Très faim. Je ne sais pas si c’est un effet pervers du désert ou du Médaillon, mais je me sentais prêt à avaler un éléphant d’un coup. Heureusement, nous arrivâmes à destination rapidement.
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
Et bien on a encore eu chaud aux fesses ! On a échappé de justesse à l’explosion, mais nous voilà bloqués dans une vaste caverne. On voit pas grand chose mais Nerym a encore ses bâtons éclairant. Ils nous en donne un à chacun. On a pas l’air bien vaillant : Rolland qui a de plus en plus un regard exalté, Yphria qui semble avoir trop chaud et n’arrête pas de se frotter le cou, Victor et son piaf en cage, Nerym qui semble avoir de plus en plus l’envie de le bouffer, Virgile complètement dépassé par les événements et moi de même. Seul Serthyn a gardé son assurance.
Je demande : « On fait quoi maintenant ? On creuse ? - On explore d’abord cette grotte, répond Virgile. - Ben voyons ! Et, bien sûr, on va trouver un passage secret qui nous permettra de sortir ! - Mais nous sommes certainement très proche du but ! » proteste Yphria. Elle a vraiment pas l’air bien. Elle transpire maintenant à grosses gouttes et se touche sans cesse la base du cou, comme si quelque chose l’irritait à cet endroit. Je reprends : « On est peut-être proche du but mais on est coincé ! - Suffit, Eidoreen ! dit Serthyn. En tout cas, on ne peut pas rester plantés là. Suivons donc Virgile. » Mais c’est qu’il commence à me gonfler, le prêtre ! Fais ci, fais pas ça ! Et ce mépris dans sa voix ! Enfin, ça sert à rien de gueuler et nous voilà tous à la queue-leu-leu en train de longer la paroi de la grotte. J’me suis glissée juste derrière Rolland : ça me permets d’avoir à l’œil le paladin et le médaillon. Et on marche, on marche, on marche… Pffff ! C’est long et, évidemment, on trouve rien ! Je me mets à fredonner une petite chanson de ma jeunesse : Galadriel prend sa faucille Larirette, larirette, Galadriel prend sa faucille Et s’en va couper des zghel Et s’en va couper des zghel Elle rencontre en chemin Larirette, larirette, Elle rencontre en chemin Une douzaines d’affreux gobelins Une douzaine d’affreux gobelins « Assez, femelle impie ! Je ne veux pas ouïr ces insanités ! beugle Serthyn. - Hola c’est bon ! Pas la peine de te mettre dans un tel état ! Regarde Rolland, il ne dit rien lui ! - Et c’est bien ce qui m’inquiète », ajoute le prêtre. Il a raison. Le paladin a de plus en plus l’air absent. Il suit le mouvement et c’est tout. « Rolland ! Rolland ! Dis quelque chose ! » Mais il ne répond pas… « Il est sous l’emprise du médaillon, annonce Victor. Mais son comportement est étrange. Il devrait nous attaquer. - Non, dit Serthyn. Parce que cet endroit est totalement neutre. Je ne perçois strictement aucune influence : ni le Mal, ni le Bien ne semble dominer ici. - En tout cas, il n’y a pas d’issue cachée, concède Virgile. Nous voilà revenus à notre point de départ et je n’ai rien décelé. Quelqu’un a une idée ? Yphria ? - Non… Je ne sais pas… » elle marmonne. Bizarre ! Normalement, elle a toujours un avis à donner et là, muette ! Et en sueur ! Et en train de se frotter le cou ! « Moi, j’ai bien une petite idée, dit Nerym, mais c’est vague. - Dis toujours, au point où on en est, je réplique. - Je voudrais que l’on refasse le tour de la caverne, mais cette fois ci en dessinant sur un parchemin le contour exact que forment les parois. - Tu avais raison : c’est une idée de merde ! - A quoi penses-tu, Nerym ? demande Serthyn en me lançant un regard noir. - C’est juste une impression… Je voudrais vérifier. - De toute façon, on n’a rien de mieux à faire pour le moment. Yphria, tu dessines ? » conclut Virgile. Et on se remet en route ! J’le crois pas ! J’ose pas me remettre à chanter, j’ai l’impression que Serthyn est à bout. Rolland ne réagit toujours pas. Yphria ferme la marche, un bâton éclairant entre les dents, en train de reporter sur un parchemin le dessin des parois de la grotte. « Ça va ? » je lui demande. Elle hoche la tête, ce qui fait tomber des gouttes de sueurs sur le parchemin. Elle s’arrête,s ‘essuie le front. Elle semble de plus en plus mal… Et régulièrement, elle se gratte le cou. « Voilà, on a refait le tour, dit Virgile. - Fais voir le dessin » demande Nerym à Yphria. La barde de Joriol ne répond rien. Elle est pâle, elle tremble et a les yeux rivés sur le parchemin. Puis, elle s’écroule au sol, évanouie. On se précipite vers elle. Je lui retire le parchemin des doigts et regarde le dessin à la lumière d’un bâton que tient Nerym. C’est un dragon… _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel Dernière édition par macteyss le 17/08/2004 23:37:53; édité 1 fois
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
« Qu'est ce qui t'arrives ma cocotte », fit Eidoreen en se précipitant vers moi.
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PetitPrince Super-Mouton Messages: 2043 Localisation: Asteroïde B-612 actuellement crashé en Suisse |
Quelle puissance ! Jamais auparavant je n’avais senti une telle puissance en moi. Et apparement, les autre aussi. Nous étions tous dans un état euphorique, et tout semblait facile. Sortir la grotte ne fut qu’une formalité, ceux-ci étant rapidement déblayé par nos efforts conjoints.
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nunch Grand Sage du Conseil Messages: 966 Localisation: Dans la gueule du Lyon |
Après avoir harnaché le dragon, nous nous apprêtons à le monter.
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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
Ma mission est simple, transmettre la « lumière » à mon ordre ou du moins à ce qu’il en reste. L’objet est en lui-même magnifique autant que d’une puissance inquiétante ; il s’agit d’un dragon de cristal iridescent, aux lueurs puissantes et magnifiques, il y a quelque chose de fondamental enchâssé dans ce bijou, un ordre primordial et dogmatique, l’essence même de la vie et ce qu’elle a d’immuable et majestueuse….
J’avais laissé à six heures de chevauchée à bride abattue derrière moi mes compagnons et l’ordre draconique renaissant, nos tâches étaient claires et la mienne devaient unir les reliquats de ce que furent les chasseurs et le clergé du Très Juste autour de la lumière et anéantir ou renvoyer au tombeau ceux qui n’auraient jamais du revenir. J’avais refusé que quiconque m’accompagne, nous avions chacun un dessein à assumer et le mien me conduisait auprès de mes proches, j’avais insisté pour que Rolland reste auprès des autres où son épée serait certainement plus utile qu’à mes cotés. En revanche je n’avait pu refuser la bellegueulette qui pourrait s’avérer utile bien que je soupçonne que ce soit plutôt parce que je suis la seule personne à faire preuve de patience avec ce volatile devenu inutile. J’avais estimé à neuf heure la chevauché entre le Col des Aiguilles où je m’étais séparé du reste de notre compagnie et le camp où les survivant du désastre des marches de Valdairain attendaient de mes nouvelles. La lumière irradiait d’une chaleur apaisant qui avait chassé mes doutes et mes angoisses, on a beau être homme de foi, lors que l’on tient de ses mains l’un des fils ténus qui maintiennent ce monde hors d’un chaos maléfique, il y a de quoi se sentir écrasé par ce redoutable honneur. J’ai toujours été déterminé et sûr de mon fait mais également d’un naturel humble et effacé qui m’a valu d’être choisi par mon ordre qui n’avait nul besoin de fier à bras ou de bravaches écervelés prompt à faire étal des secrets les mieux gardés pour une éphémère gloriole auprès d’impies compagnons de beuveries. Cette tâche m’effrayait, il fallait convaincre mes supérieurs encore en vie de s’unir à une force qui avait manifestement ignoré l’imminence du danger…. Il faudrait faire face à l’hostilité de gens ébranlés dans leur foi et leur conviction et rendus plus coléreux encore par le fait que ce soit un subalterne de leur propre ordre qui les mette ainsi en porte à faux. Mais la Lumière veillait sur moi, la Lumière chassait mes doutes et renforçait ma conviction au fil du temps passé contre ma poitrine ! Le soleil venait de s’évanouir parmi les chênes centenaires de la Crête des Emeraudes, plongeant la forêt entière dans une lueur aux teintes de sang, en cet instant majestueux précédant le crépuscule je relâchais la bride de mon cheval qui passa au trot… L’endroit était magnifique, seul cet antique chemin indiquait une présence civilisée à quelques lieux d’ici, l’air était doux, la journée avait été belle et chaude, la source semblait fraîche et je n’empêchai pas ma monture de s’abreuver. Je me laissai aller à la rêverie, cet instant précis était si agréable, si loin de tout ce qui avait bouleversé mon existence depuis quelques semaines. La bellegueulette émit un hululement inquiet, j’eu à peine le temps de le réaliser quand deux traits de douleur fulgurants déchirèrent ma quiétude. Une flèche avait transpercée de part en part ma cuisse et une autre avait percé mon armure au niveau du foie. Ces flèches étaient de confections gobelines, les meilleures qui soient, celles des faucheurs d’Airn Kain Baer… Un mélange de bile et de sang remonta dans ma bouche, avec un haut le cœur, j’éperonnai vivement mon cheval déjà rendu inquiet par la présence des humanoïdes. Deux autres projectiles se fichèrent dans mon dos, une brûlure atroce se répandit en moi, l’estomac était touché et c’est un bouillie infâme que je mit à vomir abondamment. Il fallait que je tienne ! Malheureusement le bouillonnement chaud qui se déversait de ma cuisse déchiquetée par la flèche « tête de griffon » qui s’y était fiché ne me laissait qu’un sursis limité et moins d’une minute plus tard un vertige incoercible me fit chuter lourdement. Les traits s’enfoncèrent encore plus dans mes chairs, m’empêchant de m’évanouir. Très vite je me glissait dans un bosquet voisin et m’assaillais contre un arbre ; ce n’étaient pas des archers montés mais il ne leur ferrait pas longtemps pour retrouver ma dépouille tant ma cuisse avait laissé une piste évidente, je ne sentais plus rien à cette jambe, la mort y avait déjà fait se quartiers et les tremblement incontrôlables qui commencèrent à me secouer auguraient une fin imminente. L’oiseau siffla, il était là sur mon épaule, me regardant d’un air bête. Je ne me souviens plus qui m’a imposé ce piaf, mais c’est lui le héros. Dans un réflexe insensé je sortit le pendentif où était accroché la Lumière puis le déposa dans le bec du volatile. C’était insensé, je remettait l’avenir de notre ordre entre les ailes d’un représentant le plus crasse du crétinisme aviaire, un bête perroquet, il pouvait répéter ce que j’allais lui dire, quant à retrouver le destinataire du message, c’était du domaine du miracle, mais au vue de la situation il faut compter avec les miracles pour raisonnablement espérer triompher. Le mainate sembla écouter avec une attention presque intelligente ma litanie à la Mère Dianskaia, il accepta de bonne grâce mon médaillon de l’ordre en plus de la Lumière en guise de signature puis s’envola sans plus attendre….. Loué sois tu, chasseur tombé sur la piste de l’impie Bénie est ton âme qui ira droit aux Paradis Le nom du Très Juste ainsi crié est ton sésame Pour que jamais le mal ne se repaisse de ton âme Cette prière aux disparus j’eu toutes les peines du monde à la réciter, mes dernières forces furent pour mon salut alors que les gobelins approchaient « ASSANTHAR…. » Je toussotais, le froid m’envahissait, je fermais les yeux, le gazouillis contrefait des gobelins s’approchaient, un picotement remonta mon échine, la douleur s’évanouit petit à petit laissant la place à un néant cotonneux, j’entend encore les brindilles craquer, une vague rumeur, je sens à peine le souffle nauséabond d’un de mes bourreaux, je sens encore des mains griffues défaire mon armure, les flèches arrachées à mes chairs ne me font même plus tressaillir…. Derrière mes yeux, les ténèbres commencent à faire place à une clarté rassurante, j’entends encore le bruit d’une lame tirée de son fourreau, et puis il n’y eu plus rien……. _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! |
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
Sertyn était partit depuis quelque temps maintenant. Je repensais au passé et tous les bouleversements qui s’étaient produit. Pour la deuxième fois je me trouvais en face des troupes de Ran. Aujourd’hui pourtant j’était le général, les hommes Dragon m’obéissaient sans discuter. Il faut dire que l’armure que je portait était impréssionante de plus mes facultés de commandement étaient décuplées. Une sorte d’aura émanait de moi, cela était palpable les hommes m’écoutaient comme si j’étais le guide qu’ils attendait depuis toujours.
Virgile n’eu aucun mal à recruter des troupes humaines. Des soldats et des paysans. Bien que révolté que j’emmenais ces hommes à la boucherie il exécutât à la perfection mes ordres. Je lui expliquais que ces hommes étaient un appât, mais le gros du travail serait fait par la cavalerie draconique que je commandait en personne. Et nous y voilà. J’avais réussi à attirer les troupes de ran la ou je voulais, les troupes humaines avait eu ordre de se replier au premier contact avec l’ennemi. Celui-ci sur de lui poursuivit cette « misérable » armée. Leur première surprise fut de voir que les fuyards les attendait en bas d’une colline en bon ordre et nullement apeurés. Il est vrai que je parcourais alors les rangs et à mon passage des hourras mort à ran étaient hurlés. En quelques jours j’étais devenu une véritable légende parmit les humains et surtout leur dernier espoir. La bataille allait commencer. Je m’adressais aux troupes simplement : - Ce soir ce ramassis de mort-vivants sera définitivement retourné dans sa tombe. Je vous le dis beaucoup de cœurs vaillants périront aujourd’hui mais la victoire sera notre ; soyez en certain. Virgile et eidoreen dirigeaient les archers ; il en avait plusieurs centaines sous leurs ordres. Yphréia et neyrim avait chacun des mages sous leur commandement. Quant à moi je partit rejoindre ceux qui gagneraient cette bataille. En face l’ennemi se composait de milliers, de dizaines de milliers de squelettes rangés en cinq carrés visibles. Ce furent les troupes de ran qui attaquèrent sur de leur victoire. Les carrés de squelettes avançaient sous un déluge de flèches de feu. Le feu fit plus de ravages que les flèches parmis les squelettes, mais fut de toute façon insuffisant pour les stopper. Comme lors de la première bataille les mages invoquèrent des boules de feu qui éventraient les rangs de squelettes. A ce moment les guerriers et soldats humains chargèrent l’ennemi et le premier choc fut en leur faveur. Mais comme à la première bataille les nécromants appelèrent leur cavalerie infernale. Des squelettes montés sur des chevaux démons nous chargèrent glaçant le sang des plus braves, pire nos propres morts se relevèrent et attaquèrent les vivants. Cette nouvelle bataille tournait, elle aussi au désastre. Un son de corne fit se relever les têtes de tout le monde. Le corps de draconiens monté venait d’apparaître dans les cieux. Je chargeais en tête de la troupe plusieurs centaines d’hommes dragons montés sur des dragons. Nous piquions droit sur la cavalerie raniene. Celle-ci fut littéralement pulvérisée. Brandissant l’épée bénite de tyr je me frayais un chemin dans la multitude de morts-vivants, ceux qui ne périssaient pas par ma monture étaient réduits à l’état de poussière par ma propre lame. Nous traversâmes leurs rangs de part en part puis remontâmes de nouveaux dans les cieux. Regroupant la cavalerie je m’aperçu que quelques-uns uns avait été tués. Mais à mon signal nous chargeâmes de nouveaux. Ce coup ci les nécromants s’enfuirent, leurs troupes furent anéanties. Je retrouvais le soir mes amis sur le champ de bataille. Eidoreen : - Putain Rolland t’as mis le paquet … c’est le médaillon ? Rolland : - Non je ne pense pas plutôt la force du dragon. Quant au médaillon je n’y survivrais pas. Virgile : - Que veux tu dire Rolland ? Rolland : - Il me consume je dois le remettre au dragon pour détruire ran, mais cela me détruira aussi. Je le sens. Eidoreen : - Tu plaisantes n’est ce pas ? Yphréia : - Je ne crois pas Eidoreen je le ressens aussi. Comme je ressens la souffrance de Sertyn. Il se meurt quelque part Neyrim : - Il est dans une forêt entouré d’ennemis. Il est blessé à mort et pourtant ils ne le tuent pas ils semblent s’amuser de le voir agonir. Rolland : - Comment peut tu voir cela ? Neyrim : - comme tu disais la force du dragon Rolland : - guide moi à lui Virgile : - Et ran dans tout ça ? On l’oublie hein ? Je vois le genre ran mon pote excuse nous on te trucidera plus tard on a un truc urgent à régler d’abord. Rolland : - Ça ne sera qu’un petit détour et de toute façon on doit aider sertyn. Ran est coincé dans sa forteresse et son armée est détruite. Virgile et edioreen : - Ils sont combien neyrim ? et c’est quoi Neyrim : - Nombreux. Ils sont nombreux et ce sont des gobelins… |
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
Et nous voilà parti à la rescousse du prêtre ! C’est pas que ça m’enchante particulièrement : la dernière fois qu’on a essayé de l’aider, avec Nerym, c’était à Port Sable Noir et il l’avait plutôt mal pris ! Enfin, on peut quand même pas le laisser aux mains de gobelins !
On chevauche de nouveau le dragon qui, suivant les indications de Nerym, nous laisse à l’orée d’une forêt. « La forête de la Crète des Emeraudes, annonça le felidae. Serthyn est au mains des gobelins, qelque part par là. - Et on le trouve comment ? je demande. - Tu ne sens pas son odeur ? et la puanteur des gobelins ? - Non, mon chat, je n’ai pas ton flair ! » Aussitôt, Nerym pénètre dans la forêt, sur les traces de notre compagnon. Du reste, elle devient aisée à suivre mais également inquiétante : de larges tâches de sang, que le felidae identifie comme humain, la maculent. « Chut ! On y est. - Ah, ça, ils ne sont pas discrets » commente Virgile. En effet, on entends des cris rauques et gutturaux des gobelins en goguette. Ils on établi leur camp dans une clairière. Au centre brûle un grand feu. Attaché à un espèce de poteau, Serthyn semble inconscient. Les saloperies verdâtres bâfrent et s’agitent autour du feu, sans faire attention à leur prisonnier. Rolland prend la parole : « Je vais charger cette bande maléfique. La puissance du dragon m’aidera. Nerym, tu me soutiens avec tes sorts. Pareil pour Yphria, un peu plus en retrait. - Très subtil… - Il a raison, dit Yphira. On va faire diversion, pendant que toi et Virgile vous contournerez le camp pour délivrer Serthyn. - Et on s’en sort comment ? Ils sont nombreux quand même… - Comme d’habitude, dit Rolland. - Ah, merde ! Bon, ben d’accord. » Avec le demi-elfe, on fais le tour du campement gobelin en douce. Puis on attend l’attaque des trois autres… L’attente est brève : tout un côté du camp s’embrase ! Sûrement, Nerym qui s’amuse avec ses sorts de feu ! Ça hurle, ça grouille, ça court partout dans le plus grand bordel ! C’est tout bon pour Virgile et moi : on se glisse vers le poteau où est attaché Serthyn. Putain ! L’a pas l’air frais, le prêtre ! Deux gobelins passent par là : hop ! Ils rencontrent nos lames ! Maintenant, on peut s’occuper de notre compagnon. Il gémit quand on le délie. « Ça va aller, Serthyn, c’est nous, Eidoreen et Virgile, murmure le demi-elfe. - Gnnn..agon…. endre… dr…. - Du calme, ne parle pas. » Mais Serthyn s’agite et reprrend ses gémissements : « Faut….arrrrgg…récupérer….draaag...gon….. - Quoi ? La statuette de cristal ? Où est-elle ? - Rahhhh… » En faisant un effort surhumain, le prêtre se redresse et parvient à nous indiquer un tente. Devant celle-ci, un énorme gobelin contemple éberlué l’agitation qui règne par ici. Au milieu de la mêlée, Rolland semble irradier de puissance. A grands coups d’épée, il tranche, dépèce, découpe du gobelin. Un peu en retrait, Yphria et Nerym incantent à tour de bras, s’arrêtant de temps en temps quand un ennemi s’approche un peu trop d’eux. Avant que le gros gobelin nous voit, on se jette silencieusement sur lui. Zac ! On entre dans la tente. Au milieu d’un bric-à-brac de sacs, de tissus et d’armes trône le dragon de cristal de Serthyn. Virgile le récupère. Bizarre ces sacs… Ils me rappellent quelque chose… J’en ouvre un : c’est la même poudre jaune que dans la maison de la Guilde des Mains Obscures de Port Sable Noir ! Comment Nerym l’appelait-il déjà ? Ah oui ! De la tymadine. J’attrape quelques petits sacs pleins de poudre et je rejoins Virgile dehors. Rolland, Nerym et Yphria se replient lentement vers le sous-bois. « Allez, on s’en va ! dit Virgile en soutenant Serthyn. - Je vous suis.» Une fois à bonne distance du feu, je lance dedans l’un des sacs. Quelle explosion ! Les rangs des gobelins sont ravagés. Les survivants se dispersent en tout sens, laissant fuir nos compagnons. On se retrouve tous à l’endroit où notre monture nous attend. L’état de Serthyn s’est aggravé. Il est allongé dans l’herbe. Rolland tente de le soigner mais le paladin a l’air pessimiste. « Rolland… murmure l’agonisant. - Chut ! Garde tes forces ! - Il faut apporter la statue aux survivants de mon ordre… et mener l’assaut final. C’est à toi que revient cette tâche. - Oui, oui, mais évite de parler… Tu me diras tout ça quand tu seras remis. - N’essaie pas de me tromper, Rolland… C’est fini… _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel |
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
Nous étions tous en haut d’une colline d’où nous pouvions observer le château de Ran, sur un ilôt tout juste au bord de l’eau. L’ordre du Très Saint était au complet et avait amené la dépouille de Serthyn dans un cercueil en verre : Serrant son médaillon sur sa poitrine, bras croisés, la belleguelette empaillée avait été fixée à l’avant du sarcophage dans une posture élancée. Exténuée par le long voyage, le courageux volatile a bout de forces avait rendu son dernier souffle sur les marches du Temple réussissant à puiser dans ses dernières forces pour articuler dans un râle le poème du prêtre. Et cette citation impérissable « Mon fils, tu m’as déjà sauvé » au moment où un jeune eunuque tentait de le ramener à la vie. Impressionné par le dévouement du courageux volatile, il avait été aussitôt béni des larmes des pleureuses vestales du Très Saint et sanctifié par les taxidermistes de l’Ordre.
D’où il était, Serthyn aurait une vue imprenable sur le champ de bataille. Les Trolls des glaces de combats menés par le comte de Kramouillie en personne, tiraient derrière eux les machines de siège, et déjà le héraut faisait sonner le cor. Or donc, alors que nous étions rassemblés, Rolland était dans un état d’exaltation indescriptible, piaffant, montant et descendant de cheval, changeant de cape « car l’étoffe ne lui convenait pas, par temps couvert, le vert ne passe pas bien », de gants (selon que la maille lui serrait ou non les phalanges…en un mot, on aurait dit un véritable enfant. Nerym faisait ses griffes sur un arbre, et moi même Yphria, j’accompagnais les manœuvres de placement d’un petit air gai. Je dois dire qu'il semblait taper sur les nerfs de tout le monde, mais moi j'aimais bien. Le temps semblait comme suspendu. C’est alors que Ran apparut en haut des remparts, en nous menaçant d’une manière parfaitement obscène, avec moults moulinets du bras qui en disait long sur son inconscience. C’en était trop : Rolland fonça tête baissée et avec lui, toute la cavalerie, et même en fait les hommes à pied, ignorant les recommandations tactiques, patiemment inculquées par Virgile qui se prenait désormais la tête à deux mains. La meute soulevait la poussière, et hurlait à en percer les tympans d’une belleguelette. C’est alors qu’au moment d’arriver en contrebas de la colline, comme sortie de nulle part, déboula sur les chapeaux de roue une voiture de police, toute sirène dehors. Dans un crissement de pneus, plusieurs officiers en jaillir et se saisirent de Rolland. Enfin, Régis. Il fallut pas moins de trois grands gaillards pour le mettre à raison. « Ah mon gaillard, enfin on te tient : ton compte est bon, dit un des policiers, manifestement un gradé. - Mais qu’est ce que…et mes droits, je veux mes droits - Tu dois confondre, on est en Vendée ici : tu dois regarder trop de séries américaines. - Mais qu’est ce que j’ai fait ? beuglait Régis - C’est simple : dans une des tes charges d’exalté, tu viens tout simplement de couper la tête à l’un des historiens en Jeu de Rôle, qui intervenait afin d’informer le public sur des points de règle particuliers ou les évolutions de la timeline. Tu es donc inculpé pour assassinat". Devant l’assistance médusée, les policiers appuyèrent sur la tête de Régis et le casèrent à l’arrière du Scénic, avant de repartir comme ils étaient venus. Sur le plateau, l’ambiance était bien tombée, tout le monde paraissait sous le choc. Sauf Maurice. « Dis Yphr…pardon, Pénélope, ça te dirait d’aller boire un verre ce soir ? Je connais un Pub terrible où ils arrosent du Klug au p’tit gris : mythique. Allez, laisse moi ma chance » - Tu n’abandonnes jamais, hein Maurice : tu sais que j’ai failli te mordre la joue, dans la scène où je t’embrasse, hein. Tu crois que je n’ai pas senti ta langue ? » - Ah, c’est que…bafouilla Maurice - Allez, c’est bon, j’accepte, te fatigue pas. Du moment que tu ne parles pas de ta mère de la soirée…je n’ai rien de prévu. Promis ? - Promis ! » dit Maurice d’un glapissement, en croisant ses doigts dans son dos Le plateau se déserta en un rien de temps et chacun rentra chez soi : Ghislaine (alias Eidoreen) parti un peu précipitamment en marmonnant, un peu claquée, que son job de nuit au « Lapin Agile » la lessivait, et Felix (alias Nerym) se dit qu’il allait enfin pouvoir se couper les ongles et se raser les rouflaquettes. … Au bout d’un moment, alors que toute la scène était vidée, on entendit une porte se claquer. Soudain, une petite voix monta : « Hey, les gars, j’espère que vous ne m’avez pas oublié là : j’étouffe là dedans…LES GARS ??? » … [bruit étouffé de petits poings qui s'acharnent sur le plexiglass] blam ! blam ! blam ! ... C’était Ringo (Serthyn) ! |
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