1. d
2. j'hésite entre c et a (d'un coté on a les grandes cathédrales, mais sinon ya les machins styles Phare & Pyramide (mais je suis quand même une quiche en histoire, so)
3. c (Galilée est bien moyen-ageux ? ou renaissancien ?)
4. a/b, je sais plus, mais il me semble qu'elle avait une chiotte d'influence sur leur mari °^-^ ou sinon e quand même, quoique je suis pas vraiment sûr
5. Aucune idée... au hasard: c
6. j'hésite entre d et c (oui, je me réfère à la pire source d'histoire qu'on puisse avoir: Anne Rice, qui dans la saga des sorcières(quoi c'est pas d'mon age ? ) à un passage à Haïti, et que yavais des esclaves)
7. Auscune idée... c ? (en suivant la logique du 4.)
8. d ? (imprimerie)
9. d, on fait du Neo-classique je crois

1 - d.La renaissance
2 - a.La Grèce Antique
3 - d.Renaissance
4 - e.Le XXème siècle
5 - d.La renaissance
6 - non a, non b, non c, non d
7 - aucunes idées
8 - b.La Rome Antique
9 - b.La Rome Antique

1-C
2-B
3-B
4-E
5-C
6-C
7-A
8-A
9-E

1. c
2. c
3. d
4. e
5. c
6. d
7. c
8. a
9. e

1.C
2.C
3.D
4.A
5.C
6.C
7.C
8.D
9.D

On a souvent tendance à voir dans le Moyen Age une période d’obscurantisme et de chasse aux sorcières. Il n’en a pas été le cas, bien au contraire. Les premières « chasses aux sorcières » ont commencé en 1440 avec le procès de Gilles de Rais (pour magie mais bon). Puis ces procès ont pris de l’ampleur dans la deuxième moitié du XVe, soit à la Renaissance.

Bien sûr, l’Inquisition a commencé plus tôt, en fin du Moyen Age, notamment et surtout contre les Cathares. Elle est un des traits marquant de l’Inquisition et résumer en quelques lignes ici n’est pas des plus aisés.

L’Inquisition (signifiant enquête) prend un sens juridique en 1184 quand le pape Lucius III exhorte les évêques à rechercher les hérétiques pour évaluer leur progression. Cependant, cela se fait dans le but de les excommunier ou le chasser, non les tuer.
C’est seulement aux alentours de 123O que l’Inquisition commence à pourchasser militairement des hérétiques, sur l’impulsion de Grégoire IX principalement. L’Inquisition n’est cependant pas aussi expéditive que souvent raconté. Dans les registres conservés à Toulouse, sur la période 1245-1246, on constate que les inquisiteurs prononcent une fois sur neuf cas en moyenne, à la peine au feu une fois sur 15 et relaxent ou condamnent à des peines plus légères 9 fois sur 10. Bref, ce n’est pas l’hécatombe.

Au-delà, là n’est la question. En effet, au Moyen Age, l’immense majorité est croyante et considère que l’Eglise est dans son droit en tant que gardienne de la foi. D’où les excommunications, les mises hors jeu (et qui bien sûr ne sont efficace que si la majorité rend effective ces excommunications). Cependant, l’Inquisition contre les méridionaux changent significativement la donne, pourquoi ? Car elle a recours au bras séculier, au pouvoir temporel. C’est alors un fait nouveau dans l’Eglise, une tendance nouvelle qui ne va cesser de s’affirmer puis être posée en droit aux XIV et XV siècles… En effet, les papes d’alors, Innocent III et Grégoire IX sont des férus de droit romain, droit qui achemine vers une pensée autoritaire et centralisée (droit d’ailleurs qui est une des grandes sources d’inspirations de la Renaissance et de la monarchie absolue de droit divin…). La séparation du temporel et du divin est claire dans la Bible et avait été respectée, jusque là, par le clergé. On connaît d’ailleurs les dérives que cette transition a ensuite donné, en retirant à la papauté beaucoup de ses prérogatives, quand le pouvoir temporel a pris le pas sur le pouvoir divin (avec les Rois de droit divin… délice de l’influence du droit romain, dont l’application a commencé avec les papes…), notamment lorsque Philippe le Bel a accusé le pape Boniface VIII d’hérésie ou s’en est pris aux Templiers...

Par ailleurs, l’Inquisition ne fut pas qu’un mal. En effet, elle instituait des enquêtes là où avant la population et les seigneurs se contentaient souvent de simples accusations. Et, surtout, « en un temps où la justice populaire n’est pas disposé à badiner avec l’hérésie, elle introduit une justice régulière ». Auparavant, c’était pire, comme le témoigne le fait que Robert le Pieux ait, en 1022, fait brûler 14 hérétiques à Orléans. En maintes circonstances d’ailleurs, les évêques avaient du intervenir pour soustraire aux violences du peuple des personnes accusées d’hérésie.

En fait, le gros truc à retenir c’est que l’Eglise n’était pas toute puissante , monolithique, et au service du pape au Moyen Age. Au contraire, par exemple, au XII et XI eme siècle, sur 200 ans donc, les papes ont séjourné 122 ans hors de Rome, vivant comme des proscrits et des exilés…

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4-a
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