Bon, j'espère ne pas faire doublon mais je lance ce petit sujet qui je pense peut être très ammusant....

Ca s'adresse aux rôliste chevronés, sur table, qui comme chacun sait et tel Grand'Pa Simpsons aiment bien ressasser des souvenirs de campagnes, des annecdotes édifiantes, souvent drôles, des souvenirs de joueurs ou MJ bêtes à manger du foin et des explois passés avec une larme au coins de l'oeil.

Donc allez y, pas plus d'une à la fois, faites dans le D&D ou le méd' fan de préférence, bien que tous les JdR puissent être une source d'histoires interminables.
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Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool !

je ne ferais aucun commentaire. Mon MJ de DD est fou, d'ailleur toute ma table est folle, tous les pj sont fou, tous les géhéneux sont fou, tous les gothic sont fou, tout le monde il est fou. Y'a des plus fous que d'autres (je ne donne pas de noms).
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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges

Allez je me lance, c’est l’histoire d’un Paladin joué par un gars affectueusement surnommé « la gangrène », la campagne se passe sous des latitudes Scandinaves, dans un environnement montagneux et en plein hiver.

Le groupe est à la poursuite d’individus mystérieux et bivouaque pas loin d’une crête, à 2000 m d’altitude, juste à coté une source. De bon matin le Pal en question ne trouve rien de mieux qu’aller se baquer dans cette eau glacée, persuadé d’être intouchable grâce à ses pouvoirs.

Or si le paladin est bien immunisé aux maladies, il ne l’est pas au coup de froid, après tout s’il se balade torse poil en plein désert il attapera un coup de soleil fissa, donc comme y’a pas de raison il chope la mornifle et a la goutte au nez.

Scandale du joueur, à qui on explique calmement qu’il n’est pas malade, il a juste la crève….. et qui plus est c’est ridicule d’avoir voulu faire le kéké dans la source.

Mais c’est pas fini, les PJ rattrapent les fugitifs et entament une discussion avec eux (ils se sont assurés qu’ils n’étaient pas maléfiques), le chef des fugitifs demandent « qui est le chef ?», le pal’ s’avance et déclare d’un ton assuré « Moi », deuxième question des fugitifs « et que faites vous ? », réponse du pal’ (en désignant l’ensemble du groupe) « bein…. Je les suis »….. gadin !

Dans la même journée le pal’ se fera assommer et voler son cheval par un gars désarmé qui lui juste demandé de descendre du canasson et de lui tourner le dos en enlevant son casque (bonne poire le joueur s’est exécuté), il aura néanmoins commis l’exploit de se compromettre au delà de tout ce qui concevable pour un paladin…..




Gottorp a écrit :Oooohhh, pourquoi continuer à fréquenterde tels individus alors?
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Allez, une petite en passant. Je dois avoir la chance d'avoir le groupe de PJ le plus parano de la terre:

Après avoir voyagé plusieurs jours à travers les montagnes, ils arrivent épuisés dans un village. Là ils se rendent à l'auberge pour y trouver enfin un peu de repos. Pour donner un peu de vie, je me lance dans une description assez précise de l'auberge: toiles d'araignées, sol qui colle, tables salles, aubergiste qui pue et se cure le nez, bref... une porcherie. Et là, début d'un grand débat: "On reste ici ou on continue jusqu'au prochain village? parce que là je le sens pas, c'est un truc à se chopper des maladies", etc... etc... Finalement ils votent à l'unanimité la poursuite de leur route...
Ils finissent par trouver un village avec une auberge plus confortable et se remettent en route le lendemain. Alors qu'il approchent de la grande ville qui est leur destination, ils voient un vieillard assis sur un rocher sur le côté de la route qui les salut poliment. Leur sang ne fait qu'un tour, ils se mettent aussitôt en position de combat juste au cas où avant que quelqu'un ose enfin aller parler au vieillard.
Un peu plus tard, ils se sont vue confier une petite quête secondaire pas bien méchante. Un petit pillage de tombe pour retrouver un objet. Rien de bien original mais il faut bien un peu de donjon de temps en temps. Et c'est seulement une fois à l'intérieur de la tombe qu'ils se sont posé la question ultime: "Euh au fait, qu'est ce qu'on est sensé chercher déjà?"
Un peu plus tard, le groupe est en ville. Ils se séparent en 2 groupes et le premier groupe fait la connaissance d'un PNJ assez important. Celui-ci est contraint de vivre caché mais leur dit où traîner s'ils veulent le revoir pour que lui vienne vers le groupe.
Les 2 groupes se rejoignent et voila t-y pas qu'un des membres du second groupe par à la recherche du PNJ (qu'il n'a jamais vu si vous avez suivi)

Et tout ça s'est passé pendant la même partie. En à peu près 2h de temps même. Ils étaient d'une forme olympique ce jour là
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Now that we've fattened the cow and set out to plow unknown enemies - "Wow!" Shouts the startled crowd "Oh no did you see what I did see?" - The ravaged cabbage drifts on dark red skies - And it looks so nice

Vainqueur BB1, BB3, BB5 et BB6

Moi j'ai un bon nombre d'anecdote. Pas mal me concernant (quelques savants lapsus que je réserve pour plus tard). Mais d'aussi loin que je me souvienne, il y a une partie (en fait une petite campagne) qui fut l'une des plus mémorables qui soit du fait de la présence de personnages atypiques joués à ce moment par des champions de la maladresse toute catégorie confondue.
De cette équipe je n'ai de souvenir édifiant que de 2 personnages, un duo d'inénarrables et sympathiques boutes en train malgré eux. L'un d'eux était un élémentaliste-voleur appartenant à une race de créature élémentaire de l'air, l'autre un prêtre humain d'un dieu de la mort un peu particulier (un dieu de la mort dans sa version "philosophique" lui avais-je expliqué. C'est-à-dire une divinité de la mort qui ne soit pas active mais contemplative). Pour la dimension Roleplay des personnages, j'exigeais que les joueurs imaginent des incantations correspondant à l'usage de leur magie. Pour les magiciens, je pouvais me contenter de n'importe quel baragouinage, pour les prêtres je préférais une prière exprimée en bon "français". Pour vous situer le niveau, notre élémentaliste avait donné à son sort de transformation en forme gazeuse l'incantation de "cassos" (avec un claquement de doigt sur les deux mains en même temps), l'ultime sort de fuite qui correspondait assez bien à sa nature de couard. Le prêtre de Canabre (le dieu de la Mort) avait, quant à lui, imaginé quelques formulations pompeuses pour obtenir les pouvoirs de son dieu, une pour chacun de ses sorts, ainsi qu'une supplémentaire pour le pouvoir de vade retro.

Et ainsi, ils partirent en quête. Dans un monde où des rumeurs prophétisaient le retour de 17 seigneurs maléfiques vaincus au cours de nombreuses guerres, ils s'intéressèrent plus particulièrement à l'un d'eux et se lancèrent dans une quête destinée à empêcher son retour.
Le prêtre de la Mort était capable d'user de nécromancie "soft" (en fait, créer des serviteurs mort-vivants mineurs et rappeler les âmes pour les interroger). Son premier contact avec un squelette décharné (autrement dit sans chair ni muscle ni rien pour l'identifier) fut édifiant. Il souhaitait rappeler l'âme de ce vieux cadavre, mais avait un souci et du me poser une question édifiante : "à priori, est-ce qu'il parle ma langue ?"
Un peu plus tard, nanti d'un zombi en parfait état de marche (donc parfaitement silencieux) il lui demanda de garder l'entrée d'une caverne où le groupe comptait entrer et de l'avertir si du monde arrivait ?!?! Néanmoins, peu de temps après avoir réfléchi à la question (vu que tout le monde s'était esclaffé), il requit de lui qu'il tape du pied sur le sol pour faire du bruit (avec un peu d'imagination, je trouve ça plutôt ridicule... mais bon, ça ne pouvait pas le tuer )
Ce qui a achevé la soirée dans un éclat de rire est assez difficile à retranscrire. C'était tellement spontané, et il faut donc se mettre dans le bain. Dans cette même caverne gardé par un zombi qui tape du pied sur le sol, ils se firent attaquer par un grand nombre de zombis. Tout d'abord séparé, ils parvinrent à se regrouper.
Chacun annonçant les actions qu'il préparait, le prêtre m'avertit de son désir de repousser les morts-vivants. L'élémentaliste-voleur préparait un "cassos" car ça commençait à craindre. Tout le monde était d'accord sur la stratégie à suivre. Au moment de la phase de résolution chacun y va de son jet de dé ou de son "rituel" roleplay. Pour une fois, le joueur du prêtre réussissait à prononcer sans se tromper la prière (il les avait écrite et les lisait), avec un aplomb et une assurance dont il faisait rarement preuve. A cet instant précis le joueur du voleur s'exclamait : "qu'est-ce que tu fous ?! C'est pas un vade retro ça !". En effet, le joueur venait de prononcer la formule pour se rendre personnellement invisible aux mort-vivants, mais le pire c'est que ce n'était pas dans l'idée de se barrer tout seul : c'était bien une erreur. Ce qui était particulièrement surprenant à ce moment était d'entendre le joueur du voleur, qui avait mémorisé les formulations précédemment utilisées par le prêtre s'exclamer avec un tel entrain et une telle véhémence qui était d'ailleurs tout à fait Roleplay dans le contexte... Résultat, il devint invisible aux morts-vivants et les zombis sautèrent sur les autres.
Ce n'est toutefois pas là qu'ils moururent, même si le prêtre me préparait l'un des décès le plus stupide qui soit. Sous l'effet d'un sort de lévitation lancé par l'élémentaliste-voleur, il tenta la traversé d'un précipice avec son seul élan, mais se retrouva bloqué au milieu. C'est lui qui avait emmené la corde (l'unique corde) pour la leur lancer depuis l'autre côté et, en lévitation, il ne parvenait pas à la lancer correctement. Il demanda alors à ce qu'on le monte au plafond (ils étaient toujours dans les cavernes) pour qu'il y prenne appui et puisse continuer à s'approcher de l'autre côté. Mais le temps passait, il ne progressait pas vite et le sort menaçait de s'arrêter. Il demanda alors à ce qu'on le descende au plus vite pour qu'il ne tombe pas (ou pas de trop haut). Mais s'il parcourut une bonne distance vers le bas en lévitation, c'est en chute libre qu'il termina sa course. Le pire dans tout ça est qu'il n'en mourut pas. Je crois me souvenir que les autres joueurs le laissèrent pour mort et trouvèrent un autre chemin qui les conduisit devant un adversaire qui les tua tous, sauf le prêtre qui resta coincé au fond de son trou jusqu'à ce que mort s'en suive. Il eut largement le temps de réfléchir au concept philosophique de la mort
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Lendraste de Loreval
Qui cherche la Vérité cherche celui qui la détient, car elle n'existe pas à l'état naturel.
La cité des mensonges - 1