Chronique d'une crise de passage à l'âge adulte.

Le troisième film commence quand Andy quitte la maison pour rentrer à l'université, vidant sa chambre pour la laisser à sa soeur. Pour les jouets, remisés dans un coffre depuis des années, jeté par erreur puis finissant dans une garderie pour enfants en bas âge, c'est la consternation. Le passage à l'âge adulte est pour eux une crise existentielle.

Indice 1 : Personne ne devrait se croire irremplaçable.

Surtout pas Lotso, l'ours rose qui sent la fraise et seul maître à bord de la garderie Sunnyside. Remplacé par un autre Lotso par la petite fille qui l'avait perdu, il en tire la conclusion que les jouets ne sont que des déchets.

Indice 2 : Les enfants sont souvent de vrais trolls.

Les tout petits de Sunnyside, cauchemar des jouets, mais aussi les trolls qui jouent le rôle des orphelins otages dans la scène d'introduction.

Indice 3 : Pour une fois ces trois là sont du bon côté du grappin.

Les trois aliens verts, toujours aussi allumés, qui sauveront leurs camarades par le grappin.

Indice 4 : Troisième et dernier film de la franchise.
Indice 5 : S'évader pour retourner en "cellule". Décidément on tourne en rond.

Woody s'évade une première fois de Sunnyside un peu par chance, puis retourne délivrer ses camarades de leur prison.

Indice 6 : Une patate sur un pancake, ce n'était pas une riche idée.

Mr Patate, qui pour une raison qui m'a échappé colle ses accessoires sur un pancake.

Indice 7 : On a rarement vu une ménagerie aussi hétéroclite.

Deux dinosaures, un cheval de cow-boy, un chien à ressort, un cochon, deux patates dont une borgne, trois bestioles "venues d'ailleurs", un ours rose sociopathe, une blonde lobotomisée, etc.

Indice 8 : Faut-il accepter le "vieillissement" ou tenter de retrouver l'enfance à tout prix ?

Le dilemme du film : faut-il accepter la remise au grenier dans l'espoir qu'Andy ressorte ses jouets le jour où il sera père ou faut-il se mettre en quête d'un autre foyer ?