La Bibliothèque de Neverwinter Nights
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Saelis
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Posté le : 28/06/2004 23:29:20 Sujet du message : L'histoire sans titre (pour l'instant...)

Voila, c'est parti. Smile
Ce topic est la suite de celui ci. Continuez à l'utiliser pour les remarques et commentaires.

Ce premier post a pour but de contenir les spoilers sur les éléments de scénario et sur l'univers. J'y mettrai aussi un rappel des règles définitives ainsi que l'ordre de passage quand tout ceci sera établi

Pour ce qui est du titre, on en choisira un démocratiquement quand on aura un peu plus de contenu.

Le récit commence au post suivant. En espérant que ça vous plaise!
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Saelis
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Posté le : 28/06/2004 23:33:30 Sujet du message :

EDIT: 2e version très épurée.


Chapitre 1 - Hendan

Je gravis péniblement les dernières collines qui me séparent de Forgevieille. Je dois atteindre la cité au plus vite. Ma blessure me fait de plus en plus souffrir et ses récentes variations de couleur ne laissent rien présager de bon. La fièvre me gagne et chaque pas est plus difficile que le précédent.

J’ai pourtant tout tenté pour éviter le combat. Je n’avais rien à y gagner. Ils étaient trois j’étais seul. Ils me sont tombés dessus au détour d’un chemin.
« Hé merdeux, aboule ton or ou on t’crève
--- Ouais on va l’creuver c’merdaillon »
Les deux analphabètes édentés qui se tenaient devant moi n’avaient pas vraiment l’air de terreurs mais je sentais la présence du troisième quelques mètres dans mon dos et ne pouvais me retourner sans me mettre en danger. Je n’avais pas mon arc en main et mon épée était au fourreau. Il me fallait élaborer rapidement un plan de bataille. Je fis mine de poser ma bourse au sol avant de décamper à toutes enjambées à travers les champs, à la perpendiculaire du chemin. Les deux bas de plafonds eurent un temps de réaction bien trop long pour espérer me rattraper à la course. Je savourai chaque mètre que je mettais entre eux et moi et c’est à ce moment que je découvris l’arme du troisième larron : Un carreau d’arbalète frôla mon oreille droite et arracha une branche d’un arbre voisin. Je savais qu’il mettrait du temps à recharger et je couru donc encore quelques instants à découvert mais dû me résoudre à me plaquer au sol au bout de quelques secondes. J’empoignai mon arc et regardai par-dessus les hautes herbes. Les deux va-nu-pieds couraient toujours dans ma direction.
Ma première flèche fit mouche et le plus petit des deux tomba raide mort. J’ai déjà chassé des proies bien plus insaisissable que ce pochetron, il n’avait aucune chance. J’estimai la distance qui me séparait de son presque jumeau, l’affreux avait continué sa course et était quasiment arrivé à ma hauteur, il me fallait l’affronter au corps à corps.

J’ai toujours trouvé les corps à corps répugnants, ces étalages de sang et de membres sont à vomir. Mais le fait est que ce malandrin refusait une mort propre. J’ai bel et bien été obligé de le traverser de part en part. Oh ce ne fut pas bien difficile: Une petite feinte suffit à le faire s’étaler de tout son long sur le sol. Il ne me resta qu’à lui planter un coup d’épée dans le dos suffisant précis pour lui faire oublier définitivement ses soucis pécuniaires.

Aucune trace du troisième. « Il a sans doute fui » pensai-je. Je ri presque d’avoir initialement évité un combat aussi grotesque. Ce fut l’instant de ma rencontre intime avec le morceau de bois et de fer qui ne m’a pas quitté depuis. Le gros lard se tenait à l’orée d’un bosquet, il avait contourné le combat. Voyant que son premier tir n’avait pas été mortel, il rechargeait déjà son arbalète. Mais même avec une épaule paralysée, il faut beaucoup moins de temps pour bander un arc, surtout quand c’est le mien, que ma survie en dépend et que la douleur me met hors de moi. Il s’en rendit compte bien assez tôt et s’enfuit aussi rapidement que ses jambes potelées le lui permettaient. J’eu tout de même le temps de décocher une flèche qui alla se loger dans un nuage passant malencontreusement dans les parages. Je m’évanoui presque aussitôt.

Une pluie fine et froide me fit reprendre connaissance. Encore à peine conscient j’entrouvris les paupières et constatai que je n’étais pas ébloui, la nuit tombait. Je renouai petit à petit et avec regrets le contact avec les différentes parties de mon corps. Je m’étais écroulé lourdement et le carreau s’était brisé sous le choc, ouvrant un peu plus ma blessure. Il m’était maintenant impossible de l’extraire seul.
Ma vie en forêt m’a appris à connaître les plantes et herbes médicinales. Mes quelques talents d’herboriste auraient pu me permettre de confectionner un baume capable d’empêcher cette plaie de s’infecter si j’avais disposé de plus de matière première mais il me fut impossible de trouver les ingrédients nécessaires sur place. J’avais quitté la forêt de Noirsorbier depuis 3 jours et j’étais au beau milieu de la plaine des tertres. Il aurait été suicidaire de faire demi tour et la lande s’étendait à perte de vue devant moi. J’étais dans le pétrin. Je me consolai en brûlant quelques racines d’arels dont la fumée euphorisante me fit oublier un temps la douleur. Je réussi à trouver la force de poser quelques collets avant de plonger dans un sommeil narcotique et agité. Mon braconnage fut fructueux et je pu reprendre quelques forces. Je me fis une solide réserve de racines d’arels et repris ma longue marche solitaire à travers la lande.

Pourquoi ai-je quitté la forêt de Noirsorbier ? J’aurais pu rester malgré la guerre entre l’Anvor et le Féhor. Peut-être aurais-je pu accepter, comme les autres, la protection des druides la colline sacrée et leurs règles de conduite ? Peut être aurai-je du m’engager pour défendre mon pays ? J’ai choisi l’exil.

La porte unique de Forgevieille se dresse quelques centaines de mètres devant moi, vers le sud. Monumentale, surmontée de deux hautes tours se terminant en flèche et d’une plus petite au milieu, elle évoque vaguement un trident. Les imposantes fortifications prolongent harmonieusement la haute falaise calcaire sur laquelle est hissée la cité. A droite l’océan étend ses eaux limpides jusqu’à l’infini. On distingue au loin les premiers sommets de la crête des dragons sur lesquels aucun nuage ne semble vouloir s’accrocher. Le soleil est implacable aujourd’hui. Les mouches s’affairent autour de ma plaie.
L’unique chemin menant à la cité emprunte un sentier tortueux, étroit et raide, fait de nombreux lacés et détours mettant en permanence les éventuels assaillants à portée de tir des murailles. Mon calvaire n’est pas terminé.

La ville basse se limite au port, à quelques échoppes et aux quartiers des miséreux. Afin d’éviter aux pêcheurs et marins de passage le long détour par la porte, d’ingénieux systèmes de poulies et de courroies permettent de hisser des plateformes de bois par une ouverture dans la muraille, située au dessus du vide. A l’est, la falaise disparaît et quelques faubourgs se sont développés au pied des fortifications. Un mécanisme proche de celui utilisé au port facilite l’approvisionnement de la ville en nourriture et minerais.

La noirceur du fer forgé de la porte contraste avec les milles fresques flamboyantes recouvrant intégralement les murs de la cité et constituant une immense source de fierté pour ses habitants. Elles relatent avec beaucoup d’exagérations et de mythomanie l’histoire de Forgevieille. De la naissance de la cité, liée aux colonies naines de l’inaccessible crête des dragons à la construction du port qui assura son hégémonie commerciale.

Je pose enfin mes premiers pas sur le sol de la cité. Les rues sont encore plus étroites et salles que je l’imaginais. Les bâtiments tous plus hauts les uns que les autres semblent avoir été construits par étape, un étage maladroitement posé au dessus du précédent, années après années, jusqu’à que ce l’équilibre de la structure soit aussi instable qu’un empilement maladroit de pierres. Les rues sont souillées d’excréments de chevaux, de chiens ou d’humains. Les ordures jonchent la voie. Des eaux nauséabondes et grumeleuses ruissellent sur les pavés. L’odeur est acre, acide, sulfureuse. L’air semble manquer.
Les rues sont souillées d’humains. Un cul-de-jatte tente vainement de mendier de quoi s’offrir un repas, je le repousse. Un groupe de gardes de la ville, déjà ivres vont en commentaires et appréciations graveleuses sur les fesses rebondies d’une jeune fille vulgaire. Des marchands de tous horizons se frayent un passage à travers l’épaisseur de la foule, tentant d’annoncer leur présence dans un dialecte que personne d’autre qu’eux ne semble parler. Un petit-homme cachant son visage sous une capuche noire s’arrange pour toujours être là où la bousculade est la plus intense et repart discrètement, subitement moins pauvre. Un groupe d’hommes en robes noires et argent, découpées dans un épais tissu marchent en bon ordre d’un pas régulier, tête baissée. La foule s’écarte devant eux. Deux grosses matrones à la poitrine dénudée et flasque réalisent un déhanché disgracieux devant la porte d’une taverne miteuse. Un ivrogne est allongé dans le caniveau, face contre terre, son visage baigne dans la fange. Peut être est-il mort. Un crieur public récite inlassablement et monotonement le programme des jeux qui auront lieux aux arènes demain.
Un passant un peu plus présentable que la moyenne m’indique un temple de Gummar, dieu nain des forgerons vénéré ici par toutes les races. Je passe devant une taverne nommée le sanglier rouge et m’engage dans une rue encore plus étroite que la précédente mais moins fréquentée. Le temple est quelques mètres devant moi. J’entre.

La pièce est beaucoup plus large et haute que ce que le bâtiment semblait pouvoir contenir vu de l’extérieur. D’épais draps rouges tombent du plafond de part et d’autre d’un immense autel de fonte en forme d’enclume géante. La pièce sans fenêtres baigne dans une lumière magique d’une douceur incroyablement apaisante. Un homme, humain, se dresse devant l’autel et ouvre ses mains vers moi en signe de bienvenue. Il se nomme Zotan, Grand Artisan de Gummar.
La négociation est âpre. Les soins sont efficaces mais coûtent une fortune. Je réussis à peine à préserver 2 couronnes. Avec quoi vais-je me loger ?
Zotan s’inquiète hypocritement des problèmes pécuniaires dont il m’a affublé. Pour se donner bonne conscience, il me conseille la table de granit, une auberge miteuse mais sans doute la moins chère de la ville. Il me certifie que je pourrai trouver un arrangement avec Gromgart, le propriétaire nain de ce bouge. J‘hésite un instant à remercier Zotan pour ce conseil mais je me contente de partir. Il n’a rien fait pour moi qu’il n’ait pas monnayé.

La table de granit est située au bout d’une petite impasse, au pied des remparts sud de la ville, à quelques rues des arènes dans un quartier mal famé. C’est un imposant bâtiment de bois et torchis dont la façade semble pencher dangereusement sur la voie et dont les fenêtres dessinent toutes sortes de formes géométriques ne connaissant pas l’angle droit.
J’ouvre la porte branlante et entre dans l’atmosphère lourde de la pièce. Les effluves liquoreux et les odeurs corporelles des clients à l’hygiène douteuse m’agressent.
La pièce est vaste et rectangulaire, sans cloisons. Une immense roue de granit de 3 bons mètres de rayon est couchée au centre et fait office de table. Tout ce que la cité compte de racaille et de misère y est assis, un verre à la main.
Je m’avance vers le bar. Par les dieux ce que les nains sont laids ! « Vous devez être Gromgart, je suppose, on m’a dit que je pouvais trouver des chambres à bon prix ici ».
Sa réponse ne me satisfait pas, il demande trop. Ma négociation tourne court et le garde de la taverne est déjà dans mon dos, prêt à m’empoigner par le col. Une idée me traverse soudain l’esprit, sans doute inspirée par ce lieu de dépravation : Je propose à Gromgart ma réserve de racines d’arels.
« Vous n’êtes pas sans ignorer les vertus de ces racines. Elles sont difficiles à trouver dans cette région, vous pourriez les revendre à bon prix, ici »
Le regard de Gromgart s’illumine. Des couronnes défilent dans ses yeux. Me voila logé et nourri pendant une semaine.
Je passe le reste de la soirée à songer à l’emploi qu’il va me falloir trouver. Gromgart ne m’inspire guère, je n’ai nulle envie de lui demander du travail. Je préfère chercher de mon côté. J’irai aux arènes demain, toute la ville y sera. C’est un bon point de départ.

Il est tard. Les derniers poivrots ont quitté la taverne depuis un bon moment. Gromgart a déjà fermé l’établissement et seuls restent quelques clients de l’auberge à moitié somnolents, baignant dans une douce torpeur éthylique. La porte raisonne soudainement de trois coups sourds et puissants.
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mamantins
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Posté le : 29/06/2004 05:28:46 Sujet du message :

Et ben en voila une idee qu'elle est bonne. Smile

Je me lance....Le probleme est le clavier qwerty... Sad Et mon orthographe deplorable, mais bon je fais ce que je peux. Very Happy
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mamantins
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Posté le : 29/06/2004 05:29:08 Sujet du message :

oups
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mamantins
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Posté le : 29/06/2004 05:29:27 Sujet du message :

He! He! He!
Voila de l'argent facilement gagne. Je soupese la bourse de cuir.... Au moins 50 couronnes!
Derriere moi, a maintenant une vingtaine de metres, un petit homme grassouillet, le visage empourpre sous la colere, me regarde avec un regard haineux. Je lui renvois un sourire et disparais de sa vue.

Ha! Ca doit pas etre facile de se faire rouler par un mioche. Ca lui apprendra. Quand on voyage, il ne faut jamais parler avec des inconnus.
Un fou rire me prend tendis que je m'enfonce dans les rues les plus etroite de Forgevieille .

Bon, il va falloir que je change mes vetements. Sinon, je vais me faire detrousser a mon tour.
Me rengeant sous un porche, j'entreprens d'enlever les ridicules frusques noble que je porte. Vraiment ca me va pas.
Passant mes vieilles frusques qui elles sentent la vie, je passe la main dans mes cheveux blond, gomines pour l'occasion.
A quelques metres de moi un fontaine deverse une eau qui depuis bien longtemps a viree a une couleur ocre. Les gens disent que ca vient des montagnes.
Je plonge ma tete dans le baquet! Et enleve la couche poisseuse qui maintient mes cheveux.

Ca y est, je commence a ressembler a moi meme. Un gamin de 13 ans, sale, les cheveux rebelles et une grosse bourse sur le cote. une grand sourire s'affiche sur mon visage.
Bon, il faut que j'aille faire mon rapport.
Je m'enfonce dans les rues. Bousculant un peu plus fort les gens les mieux habilles... Juste 3 couronnes.... pffff
Au detour de la passe du dragon, je me glisse dans une chatiere a ras le sol. Je me retrouve dans une cave a peine eclairee par le peu de rayons de soleil atteignant l'ouverture.

Apres que mes yeux se soit habituer a la penombre, j'allais en direction de la porte. Non pas celle qui est ostensiblement visible. non, la porte qui se trouve sous les cagots et un monticule de gravas. Je me faufile par l'ouverture pour arriver pres d'un escalier montant vers le refuge. Je monte les marches, ouvre la porte et debouche dans la piece principale de notre refuge. Ici une dizaine d'enfants vivent de rapines et de vols a la tire. Notre responsable, Norman, est un demi-elfe borgne avec une jambe de bois. Il prend soin de nous, c'est en quelque sorte notre roi.

Ca fais un moment que je lui dit que je veux partir. Il ne cesse de me repete qu'il n'y a rien de bon dehors. que la ville est sur, qu'il nous protegera...
"Qu'a tu ramenes lark?"
Avec un grand sourire
"Pas moins de 50 couronnes!" Dis-je en sortant la bourse.
Norman, se leve, prend la bourse et regarde a l'interieur. Il distribut 2 couronnes a chacun et garde le reste pour "plus tard"
Il fait bon ici, je m'y sens comme chez moi mais j'ai vraiment envie de voir le monde. D'ailleurs:
"Je sors" dis-je en me dirigeant vers la porte.
"Rentres pas trop tard"

Me voila dehors. L'air marin empli mes poumons malgre les odeurs de poissons et de moisissure qu'il peut charier de temps en temps.
Je tourne un peu en ville ,contemplant son architecture bizarre. Ca ce voit que les nains ont battit la plus grande partie de la ville, celle-ci n'est vraiment pas tres haute, plutot massive. Seul certain batiment se decoupe dans le ciel.
L'immense porte sud , Et un jour je compte bien la franchir
Le Phare , Une enorme tour de plus de 100 metre se dresse en avant du port pour guider les navires.
La crete des Dragons , c'est pas vraiment un batiment mais elle fait partie du paysage cette immense chaine de montagne derriere la ville.
Le temple de Gumnar , j'y ai jamais mis les pieds. Mais il parait que les soins y sont tres cher. Tiens?

Un groupe de quatre gardes vient de sortir du temple. Et il n'ont pas l'air content...
Un sourire se dessine sur mon visage. Qui va se faire arreter? Je suppose quelqu'un qui est venu au temple.
J'emboite le pas au groupe de garde qui marche d'un pas decide dans les rues de la ville.
L'auberge du pas d'argent, la maison de passe, le bar de la crete...ect...
On s'enfonce de plus en plus. Je suis a une dizaine de metres d'eux. Ils s'arretent au fond d'une impasse la table de granit . Je me blottis contre un tonneau.
Trois coups sourds et puissants retentissant dans la ruelle.
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Xaviar
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Posté le : 29/06/2004 08:16:10 Sujet du message :

Forgevieille, pouah quelle puanteur ! Quelle misère que de devoir frayer dans ce genre de cloaques pour pouvoir espérer en savoir plus sur ma cible...

Le prix pour avoir le droit de se faire égorger dans ces rues sordides est exorbitant mais je m’exécute, les quelques pillards rencontrés m’ont remis en fonds et j’en viens à penser, les cadavre de malandrins trouvés à quelques heures d’ici en attestant, que cette maréchaussée là est plus efficace que son air aviné ne le laisse présager.

La ville est sale, grouillante, exécrable, comment les hommes peuvent ils vivre ainsi les uns sur les autres ! je n’ai jamais aimé les communautés dépassant la taille d’un gros village, trop de gens au même endroit exhalent trop d’odeur, trop de miasme, trop de malheurs… ne parlons même pas de la Foi et de la Morale, toujours en péril sinon déjà mortes en ces lieux. Pourtant c’est en ville que je dois chasser, c’est dans ces labyrinthes de pierre et de crasse que mes proies se cachent.

Je suis arrivés à la tombée du jour, il me faut trouver un endroit pour dormir au plus vite, hors de question de trouver assistance à la chapelle de Très Juste se trouvant en ces murs, mon Ordre est discret et ne rends des comptes qu’en cas de succès ! La table de granit semble être un lieu idéal, auberge borgne et crasseuses abritant une volées de manœuvres déjà ivre d’avoir bu leur paye. Quelques voyageurs inquiets, des paysans perdus, deux voleurs attitrés et deux indicateurs de forces de l’ordre pour compléter le tableau, je suis en territoire connu !

Le patron est un nain particulièrement bougon dont l’humeur s’assouplit à la vue de l’or et devenant très prévenant à son contact ; je me suis offert la meilleure chambre, un repas chaud et une pinte de mauvaise bière, tout en avalant le tout lentement je ressasse les évènements.

Je suis ce que l’on appelle vulgairement un chasseur de prime, mais au lieu d’agir pour mon propre intérêt j’agis au nom du Très Juste, Dieu de toutes les justices, y compris l’expéditive ! Il est dès fois où le tranchant anonyme de la lame d’un prédateur tel que moi sert mieux les intérêts de mon Eglise qu’un procès... Mon Ordre ; les chasseurs, est très mal vu par mes pairs mais respecté, nous sommes un mal nécessaire, nous nous salissons les mais pour que notre Eglise ne se compromette pas avec des étrangers pour les basses besognes.

Ma foi est inébranlable, depuis le jour où le séminaire m’a choisit comme bras armé et ce jour où cette chasse me mène en ce bouge de perdition je n’ai jamais douté, le Très Juste ne m’a jamais abandonné, me permettant de me soigner quand j’en avais besoin, guidant ma lame dans les moments critiques et accompagnant mes compagnons tués vers un repos en paix.

Anavrax doit se cacher ici, il fait partie d’un réseau de filou et d’escrocs se faisant passer pour des espions de haut vol…. mal lui en a pris de souiller les reliques du temple qui a fait apple à mes services, je ne sais pas qui a commandé son geste ni pour quel raison, je dois le tuer, c’est ce que mes Frères m’ont dit, c’est ce que on Dieu m’a confirmé ! Les enquêtes et le reste concerne la branche « propre » de l’Eglise, le commanditaire serra certainement compromis et jugés, son exécutant va connaître les affres d’une mort douloureuse, il m’a été recommandé de lui faire sentir à quel point il était idiot de s’attaquer à Nous ! Que le très Juste me vienne en aide dans cette Sainte Mission !

Tandis que je me pers dans mes pensées je remarque l’auberge se vider de ses bois sans soifs habituels, restent les voyageurs et ceux qui comme moi vont risquer leur santé à dormir dans les puciers que l’on nous réserve... je commence à peine à dévisager les clients restant que trois coups sonnent à la porte !
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Gottorp
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Posté le : 29/06/2004 10:45:45 Sujet du message :

… oui oui, posez cela là …

Ou en étais-je mon neveu. Ha oui. Forgevieille. J’étais jeune à l’époque. Et beau. Enfin, moins laid que maintenant. Non, ne nie pas, je sais très bien comment on m’appel. Le fils du Fomorian. Dans mon dos bien sur. Jamais en face. Oui, j’étais jeune et beau. Et amoureux. Et con. Mais cela va ensemble.

Forgevieille. Cette bonne vieille ville. J’y retournerai un jour. Peut être même que j’y finirai mes jours. A la table de granit. Là où tout a commencé. Là où tout devrait finir. Adieu luxe et palais. J’y étais arrivé un peu par hasard. Jeune comme toi, fort comme un orc et insouciant comme jamais. J’y cherchais fortune. Pour briller aux yeux d’une femme. Pour y trouver la gloire qui me rendrait irrésistible. Que j’étais bête. Je n’étais pas fait pour cette vie là ! Deux semaines de voyage jusqu'à Forgevieille m’en avaient déjà convaincu ! Deux semaines a marcher, sac au dos, épée au coté, bouclier au bras et bottes aux pieds. Sous la pluie. Mais que pouvais-je faire ! J’avais déclaré haut et fort que je partais et que d’ici peu, je reviendrai la couvrir d’or, de bijoux et que je l’épouserai. Rentrer à présent aurait été le meilleur moyen de la précipiter dans les bras du forgeron.

C’est après deux semaines d’ampoules, de gouttes au nez et de nuits sans sommeil à se demander quand je serais attaqué que j’arrivais en vue de Forgevieille. A l’époque, c’était déjà une grande ville, mais sans rien de commun avec ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Portant il me fallu un temps assez long pour que je me décide a gravir le chemin qui permettait d’arriver aux portes de fer. J’étais intimidé. Presque honteux d’être là. Cette ville était pour moi une aventure a elle seule. J’étais cependant heureux de ne pas avoir eu le temps de me laver depuis deux semaines. L’odeur de Forgevieille n’est pas une légende ! Mélange de sueur, d’excrément et de tout ce qui peut sentir fort et mauvais. Plus moi. Et la foule. Omniprésente, enivrante, envoûtante, vivante comme un fleuve. Mon premier réflexe est de prendre un air mauvais et de mettre ma bourse sous ma vieille chemise de mailles. On ne sait jamais !

Mais où aller à présent … Il n’y a pas de mode d’emploi pour la gloire. Alors j’ai tourné. Erré. Marché. J’ai vite vu que la majorité des tavernes étaient trop cher pour moi. Que les forgerons vendaient peut-être les meilleures lames du monde, mais surtout les plus chers ! Mes modestes économies ne tiendraient pas longtemps. Il me fallait un toit, à manger et un emploi. Et vite. Pour la gloire, on verrait plus tard ! J’ai abordé un garde et lui ai demandé timidement où trouver une auberge bon marché. Il m’a regardé de haut, méprisant et semblant deviner d’un simple coup d’œil combien j’avais d’or dans ma bouse. Il daigne me répondre « la table de granit » en m’indiquant du pouce une direction. J’y suis allé. J’ai du demander dix fois mon chemin. Je me suis perdu. Et j’ai finalement trouvé.

Une porte sale, dans une impasse. Une impression d’entrer dans la bouche d’un troll tellement l’odeur y était forte. Un brouhaha peu engageant. Une atmosphère tellement chargée que l’on se croirait dans une étuve. J’hésite. Je suis bousculé par une sorte de monstre en armes qui décide pour moi de mon destin en me forçant à entrer. Bien entendu, je ne vais pas m’installer à la grande table de granit. Non. Et je ne regarde pas les autres clients. Je fixe une table vide, dans un coin. Et en y arrivant, je comprends pourquoi cette table est vide. On pourrait croire que les latrines sont sur cette table. Mais au moins je suis assis. Je vois arriver un nain à l’air sombre, hargneux comme seul un nain peut l’être et aux avants bras comme mes cuisses ! Telle est ma première vision de Gromgart ! Pour une somme « modeste », il consent à se fendre d’un repas tiède, d’une bière chaude et d’une grimace froide en guise de sourire. Je suis sur que la chambre sera humide. Et sale. Pas très glorieux mon début de quête de la fortune et de la renommée ! Que vais-je pouvoir faire … ? J’en étais la de mes pensées quand trois coup violents à la porte me sortent de mes songes …
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