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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
Cette affaire sentait mauvais… Ce comte de Kramouille, tout ami prévenant et généreux qu’il parait me semblait suspect, envoyer ses « invités » dans ce qui pue le traquenard m’apparaissait comme indigne de la part d’un homme de confiance. Néanmoins j’avais encore moins de sympathie pour le Stradenfürt, régime notoirement corrompu, complaisant avec les pires cultes et siège de lieux de débauches proverbiaux, l’aphorisme C’est tout comme Stradenfürt ce bordel était amplement mérité et les quelques fois où mon Ordre m’avait envoyé en ces terres de perditions avaient marqué ma mémoire… véritable cloaque immonde, antichambre de l’enfer où tout se monnayait, vertus, biens comme chair…. Sa capitale était le siège de toutes les transactions louches ou interdites et avait fondé sa richesse sur ce sens aigu du commerce sans éthiques.
Les deux filous et le felindae se chargeaient de la partie la plus délicates de « l’emprunt », Yphria, Rolland et moi-même devions nous assurer de la tranquillité des quais durant ce laps de temps… Rolland qui fut si difficile à convaincre, un Rolland presque en larmes en voyant Eidoreen accepter sans ciller cette mission, était ce de la rage ou du dépit je l’ignorait, mais un couple aussi étrange n’allait pas sans ce genre de crise….. C’est pourtant la demoiselle qui est arrivé à le convaincre, je ne sais de quels sortilèges typiquement féminins elle a usé mais c’est un paladin souriant et passablement absent qui nous accompagne…. - C’est trop calme confiais je à Yphria - Tu crois ? Après tout il est minuit passé…. - Justement, je viens de me rendre compte, on a vu personne depuis qu’on est là… et ces deux auberges là, elles sont fermées toutes les deux ! - C’est vrai que c’est étrange maintenant que tu le dis - Suis moi, fis-je en faisant quelques pas, tu vois là bas ? Les quais sont éclairés, il y a de l’animation, des rires…. - Nous sommes dans un port important, comment une auberge à matelot pourrait fermer ? - On a du les payer ou les menacer, toujours est il qu’avec ça on nous voit comme le nez au milieu de la figure, je pense que l’on ferait mieux de s’éloigner un peu. Rolland, on décampe, arrive un peu…. Rolland ? Yphria s’approcha du chevalier d’un pas léger, elle le secoua et se tourna immédiatement vers moi « paralysé » me souffla-t-elle. Nous eûmes à peine le temps de réaliser quand une véritable tempête de flammes s’abattit sur nous…. Le combat qui suivit fut bref, nous étions submergés et nous ne pouvions nous résoudre à abandonner Rolland. Nous étions rassemblés sur le pont du navire maître, Yphria, grièvement brûlée s’appuyait sur moi, j’avais été surpris par la rage don elle avait fait preuve face aux gardes du Stradenfürt, sous ces dehors frivoles ce cache une fille courageuse visiblement… Une femme se tenait face à nous, souriant d’un air cruel et fixant Virgile d’une façon intense, le demi elfe en larmes semblait se liquéfier…. Eidoreen était jetée comme un ballot de linge sale aux pieds des gardes « elle a été touché par Ram, nous la gardons en vie » avais je cru entendre alors que nous étions emmenés sans ménagement sur le pont. Cela me fixais sur deux points : Eidoreen est liée d’une manière ou d’une autre au médaillon d’une part, et ces hommes comptaient se débarrasser de nous d’autre part, la situation est critique ! La cale du bateau maître était humide comme le veux la tradition… je m’évertuait à soigner les blessures d’Yphria qui me lança un sourire mutin en guise de remerciement, Très Juste que je déteste ce genre de situations ambiguës. Rolland lui commençait à émerger de son maléfice, marmonnant des imprécations à destination de Stradenfürt sa flotte, ses filles de mauvaise vie et ses soldats. Nerym était le plus à plaindre, entravés, réduit au silence et à la cécité, il était solidement enchaîné dans le coin opposé… Eidoreen était resté et Iréna (la cheftaine de la garde de céans) avait tenu à ce que l’on emmène Virgile dans sa cabine. Yphria s’endormi sur mon épaule (ça devient gênant) et Rolland priait à voix basse, pour ma part je ressassais les événements de cette soirée avant de sombrer dans la somnolence... Une fois de plus nous étions dans de sales draps... Un cri strident, nous arracha brusquement à la torpeur qui nous gagnait ! _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! |
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
Un cri horrible à percer les tympans me sortit de ma transe. Je bouillais de rage. Alors que je me levais j’entendis Sertyn :
- Rolland ? Ça va ? Sans lui répondre, je me lancais sur la porte de bois de notre geôle. Dans un bruit énorme la porte trembla mais résista à ce coup. Par contre le choc fut assez violent pour avertir le garde - Qu’est qui ce passe ici ? Le Deuxième impact fut le bon la porte céda. Le garde bousculé se trouva face à moi et avant qu’il ait pu dégainer son arme je l’assommais. Mes compagnons un peu surpris sortirent à leur tour mais personne n’osa me parler. Alors que nous arrivions sur le pont un malheureux garde croisa notre chemin… ainsi que mon poing. Sans me démonter, je traversais le pont du navire le plus naturellement possible. Les autres pour leur part, devait me prendre pour un fou, aucun d’eux ne me suivait. J’arrivais enfin et sans encombre devant la porte de la cabine du capitaine. Elle n’était pas gardé. Tout naturellement j’ouvris la porte. A l’intérieur plusieurs hommes penchés sur une carte me regardèrent surpris. Qu’est ce que … ??? - Vous êtes le commandant en chef ? Dis-je d’une voix autoritaire. L’homme me répondis : - Oui, et vous ? Moi, dis-je, je suis Rolland, membre de l’ordre des serviteurs et en mission spéciale. Ca vous arrive souvent de faire arrêter les membres de l’ordre ? L’homme visiblement troublé répondit : - Je ne comprends pas bien, je sais bien qu’on à arrêté une petite bande de malfrats, mais jeune seigneur qu’est que vous faites par mis eux ? Ce ne sont pas des malfrats ce groupe travaille pour moi et donc pour tyr et le conseil des trente. L’homme se leva puis se fâcha à son tour : - Bien alors peut-être pouvez vous me dire ce que votre groupe traficotait sur mon navire ? Un homme vint soudainement nous interrompre : - Commandant, commandant la guerrière elle est prisonnière du demi-elfe… Jeune seigneur je suggère que vous rappeliez votre groupe avant que le chaos se répande sur ce navire. Me dit le capitaine. Un peu plus tard nous étions tous attablés avec l’état-major de la flotte et je pus lire une surprise à peu prés égale sur les visages de mes amis comme sur les visages de nos hôtes. Parmi nos hôtes, je vis la jeune guerrière qui me dévisageait d’une façon sans équivoque. Je fus gêné. Le médaillon de ran était au milieu de la grande table de bois. Le commandant prit la parole : - Bon maintenant que le malentendu de votre arrestation est levé, QUE CE QUE VOUS FOUTIEZ SUR MON NAVIRE ? ET OU AVEZ VOUS PRIS CA ? Il montra d’un geste le médaillon. Alors que j’allais répondre le Médaillon scintillât soudainement d’une étrange lueur verte. Yphréia entama alors immédiatement une étrange incantation : - Molouc gataroua shérikanten |
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
Putain ! J’déteste perdre le contrôle comme ça ! Tout se passait plutôt bine sur le rafiot quand tout est parti en couilles ! J’ai pris un coup sur la tête et puis… plus rien. J’m réveille attachée dans un coin sombre et humide… Les autres sont là aussi… Pas le temps de demander de quoi il retourne et voilà le paladin qui pique sa crise ! Le truc bien, c’est que grâce à lui on n’est plus enchaînés à fond de cale. Mais je sens que des questions embarrassantes sur le médaillon vont être posées… Et à qui ? A moi.
- Bon maintenant que le malentendu de votre arrestation est levé, QU’EST-CE QUE VOUS FOUTIEZ SUR MON NAVIRE ? ET OU AVEZ VOUS PRIS ÇA ? beugle le commandant. Qu’est-ce qui j’disais ? J’essaie d’imaginer une réponse crédible quand le bijou se remet à faire des siennes : il se met à briller, toujours de cette bizarre lumière verte. On a pas le temps de réagir, Yphria baragouine deux ou trois mots en faisant des signes de la main et l’objet semble redevenir « normal ». « Je repose ma question : où avez-vous trouvé ce médaillon ? - C’est sûrement le demi-elfe qui l’a volé, Commandant ! dit la guerrière qui m’avait assommée en désignant Virgile d’un coup de menton. C’est bien dans ses manières de dérober des bijoux.» Virgile lui lance un regard assassin. M’est avis qu’il y a des choses pas claires entre ces deux-là… « S’il vous plait… » commence Yphria. Mais personne l’écoute et le commandant reprend : « Alors, demi-elfe ? Où l’avez-vous pris ? - Sur le cadavre d’un homme tatoué, monsieur. - Par l’épée de Tharym ! Vous avez tué un Acolyte de Ran ! Où ? - Ah, mais ce n’est pas moi qui l’ait tué… cet acolyte de.. Comment dites-vous ? - Messieurs, s’il vous plait… tente Yphria, sans plus de succès. - De Ran ! aboie le militaire. Et cessez de faire le malin ! Qui l’a tué ? Où ça ? A Stradendad ? Que faisiez-vous au Hibou de nuit ? » Aïe, aïe, aïe ! Ça se présente mal pour moi ! Va falloir que j’invente un truc de crédible. « Je dois vous dire… rattaque Yphria. - Silence ! tonne le commandant. Alors demi-elfe… Répondez ! - Mais, bredouille Virgile, je n’ai jamais mis les pieds au Hibou de Nuit ! - Vous mentez ! C’est là qu’un Seigneur de Ran, porteur du médaillon, a été tué ainsi que plusieurs Acolytes ! - Mais je n’y étais pas, enfin ! J’ai pris le médaillon sur le cadavre d’un tatoué à L’auberge du Chat Perché, à Joriol, proteste Virgile en jetant un coup d’œil à la guerrière, qui pique un fard. - Messieurs, je vous en pris, c’est import… essai encore Yphria, en vain. - Pourquoi l’avez vous tué ? - Mais ce n’est pas moi ! - Qui alors ? - C’est…. Salaud de Virgile ! Il va me balancer ! Heureusement, le médaillons se remet à luire comme tout à l’heure. Tout le monde se lève brutalement. Yphria crie : « Voilà ! C’est ce que je voulais vous dire : mon sort n’a neutralisé le médaillon que temporairement. Et il vient de se terminer. » Tu m’étonnes ! La lumière verte s’amplifie, il y a comme un éclairs et voilà les tatoués - des acolytes de Ran, d’après le commandant – qui s’invitent à la réunion. Et ils ont pas l’air de vouloir discuter, eux… _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel |
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
L’effet de surprise joua à plein : le temps qu’ils se ressaisissent, la plupart des hommes autour de la table avaient été mis hors combat par les tatoués. Violents, rapides, précis, ces moines-là n’avaient rien à voir avec ceux de notre première rencontre. C’était comme un déluge irréel : la guerrière brune étouffait en silence, garrottée et la gorge ensanglantée ; les os du cou de l'officier en second craquaient d’un tranchant de la main sec et appliqué ; le commandant lui, côtes enfoncées par un coup de pied, vomissait du sang à genoux. De notre côté, c’était la débandade : seul Rolland faisait de grands moulinets qui ne rencontraient que le vide, encaissant avec une résistance inouïe des coups qui auraient scié en deux un arbuste. Nous autre subissions, aveuglés.
Un moine ramassa le médaillon et colla une trempe magistrale à Eidoreen qui essayait de l’en empêcher. Un autre me saisit par les cheveux, puis me balança contre une paroi de la cabine pour me trancher la base du cou de son kama. Son mouvement fut retenu par la surprise : « La marque ! Elle porte la marque du Dragon » cria le moine. Alors qu’il lançait sa main pour me décapiter enfin, il fut éjecté par Serthyn, qui lui avait foncé dessus tête baissée, plein plexus. Puis tout fût noir : j’appris par la suite que Virgile avait lâché à terre une boulette qui avait jeté la pièce dans l'obscurité. Fuyant, il paraît que c’est Rolland qui m’avait porté sur le pont du vaisseau amiral et traînée jusque sur les quais une fois à l’eau. Notre arrivée un peu tardive et agitée à la taverne du Biscorneau avait jeté un froid parmi la clientèle un rien bégueule d’habitués jouant au rackit. A mon réveil vaseux, je vis Serthyn poser ses mains sur le torse violacé de Rolland, pâle et serrant les dents. « Où est Eidoreen ? dis-je la voix pâteuse - Disparue, avec les moines et le médaillon en même temps » répondit Virgile penché sur une table. Me rapprochant du meuble en réprimant ma nausée, je vis qu’il scrutait une carte avec Neryn. La carte maritime. Il avait eu le temps de l’emmener avec lui, je ne sais comment. Elle dressait le tracé précis des courants marins de la mer des Larmes. « Qu’est ce que Montrégal cher… » commença Neryn Il n’alla pas plus loin…la carte s’animait : plus particulièrement un rocher, non loin du rivage sud du comté semblait glisser de place. Tout autour, se redessinaient les courants. Soudain, Neryn, se tint les tempes à deux pattes. Hurlant il tomba alors à genoux : il exprimait sa douleur, muet, la gueule ouverte durant une bonne minute. Puis il bascula sur le flanc, s’étalant au sol de tout son long. Serthyn fut le premier à tenter de le ranimer. Les yeux exorbités, il hoquetait : « Eidoreen…une tour…les acolytes de Ran…le rocher de Buringhen… » Répétant en boucle ces paroles on ne put rien tirer de plus de lui. « Il a parlé du rocher de Buringhen ? Marrant, dit Virgile en fixant la carte. Elle bougeait de nouveau. « Buringhen ? Ce serait celui du conte enfantin, craint par les marins à cause de ses sirènes qui jettent les navires contre les brisants, des récifs mouvants qui entourent le rocher ? » - Balivernes, ricana Serthyn, personne n’a jamais été capable de prouver son existence ». - Et pour cause», lançais-je la mine sombre. En regardant la carte, mon visage s’éclaira : à une cinquantaine de miles de la zone tourmentée, se trouvait sur le rivage maurati…un phare ! Sherin était le bourg le plus proche, à l'intérieur des terres. « Tout s’éclaire !» criais-je alors que les autres étaient atterrés. _________________ La raison, c’est l’intelligence en exercice; l’imagination c’est l’intelligence en érection. V.H. |
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PetitPrince Super-Mouton Messages: 2043 Localisation: Asteroïde B-612 actuellement crashé en Suisse |
J’ai entendu certaines personnes dire que les mages n’étaient que des lopettes en robes. Sans doute n’ont-ils pas reçu le contre-sort que j’ai reçu. Growl, quelle douleur ! Il paraît que je suis resté hébété deux bonnes heures. Il paraît également que je marmonnais sans cesse des choses étranges. Enfin bref, ce genre d’hébétement révèle souvent plus de vérité que l’on ne croit.
_________________ b-612.yi.org (chez moi) | tetrisconcept.com (LE site sur Tetris) | Grospixels (c'était mieux avant) | Geekzone (for and by crazy geeks) Securom, ça suxe |
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nunch Grand Sage du Conseil Messages: 966 Localisation: Dans la gueule du Lyon |
Evidemment Rolland, au lieu d’écouter le conseil de Neryn, fonce sur la créature en brandissant son épée.
_________________ Mounty Hall, la Terre des Trolls La clérocratie |
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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
Un vieil instructeur des chasseurs, jadis, nous avait lancé en préambule d’un long phrasé sur les humanoïdes hostiles que si gobelins, orques, hobgobelins et kobolds sont d’irrécupérables ennemis, l’ogre a une particularité qui peut jouer en sa faveur, il lui arrive d’être beaucoup plus bête que méchant, et cette bêtise prends parfois la forme d’une gentillesse un peu bête aussi surprenante qu’entêtée… là nous étions en présence d’un exemple frappant. « Bob » avait un large sourire n’ayant autre expression que le contentement d’un enfançon au pot. Il avait appris à parler notre langue, cela voulait dire qu’il était resté en présence de gens civilisé assez longtemps pour que sa caboche assimile de quoi pourvoir s’exprimer….
Il s’approcha d’un air pataud « Alors, vous voulez être copain avec Bob ? », Rolland avait la main sur le pommeau de son épée et dévisageait la créature d’un air de défi, est ce nos aventures ou bien ses blessures qui le rendent moins catégoriques dans ces actes ? L’avenir nous le dira…. Toujours est-il que cet ogre insiste : « ALORS ? Bob est gentil il a plein à manger ! » Il s’était adressé à Yphria, dont une rougeur subite trahissait l’embarras….. l’ogre semblait sous son charme sans qu’elle eut rien chanté. Le géant se tourna vers nous de nouveau « je vous fais un feu d’accord ? » Décidément il y a des gens qui ont de bien désagréables manières de vous forcer la main ! Alors qu’il sortait de sa besaces e grossiers outils pour s’exécuter un vieil homme sans âge apparut de nulle part. - Bob, c’est bien d’être gentil avec ces voyageurs mais n’en fait pas trop. - Oh pardon grand-père fit le colosse d’un air de révérence. - Voyageurs… il y a bien longtemps que personnes n’a atteint le cœur du marais vert sans le payer de sa vie… vous avez exterminé l’une de ses aberrations et je vous en remercie… vous êtes mes invités naturellement… je suis Gartesk, Hiérophante de ces lieux et humble serviteur de la Grande Terre Mère. Le vieil homme s’inclina légèrement, très vite imité par Bob puis l’assemblée présente. Il nous semblait impossible de contrarier ou interrompre ce vénérable druide, il semblait emprunt d’une sagesse simple mais forte et dégageait une majesté à la fois digne et naturelle. Ses cheveux en bataille, une barbe arrivant jusqu’au genoux, son corps voûté soutenu à grand peine par un bâton noirci par l’usage ; ce qui semblait être un vieillard à bout de force était en fait l’une des plus redoutables puissances imaginables entre les mains d’un homme simple. Le dîner en compagnie de Gartesk fut copieux autant que déroutant, jamais je n’aurais imaginé que ce qui poussait dans ce marais puisse être aussi consistant. Yphria exposa le but de notre voyage au vieillard, lui cacher quoi que ce soit eut été une gageure, nous étions dans son domaine et rien ne semblait pouvoir échapper à son regard vif et acéré. Rolland lui n’avait desserré la mâchoire depuis son arrivée, comme pétrifié par ce qu’il représentait. Le druide écouta avec attention le récit –à peine enjolivé- de la barde. - Ce rocher n’est pas une légende. » affirma-t-il en guise de conclusion. - Et bien c’est déjà un bon point » s’exclama un Virgile redevenu enthousiaste, « Eidoreen doit y être il ne faut plus perdre de temps ! - Mais l’en droit est périlleux, s’il est devenu légendaire c’est que plus personne ne s’y est risqué… au point que le commun des mortels doute de la véracité de ce lieu. »La réplique du vieux druide avait sonné comme une sentence, un silence résigné gagna nos rangs. - Que faut il faire alors ? Lanceais-je d’un ton que je voulais sûr de moi - Bob vous accompagnera, il y est déjà allé - Quoi ? Cet ahuri ? - Modérez vos propos jeune homme, s’il n’est pas aussi brillant que la plupart d’antre vous il connaît cette région et sera le seul à pouvoir négocier avec ses cousins ! - Ses cousins ? Ils y a des ogres à…. - Oui ! Une nation entière interdit l’accès au rocher par voie de terre, Bob en fait partie bien qu’il soit plus avenant que ces congénères, aussi même si cela me coûte je vous impose sa présence ! - Pourquoi vous impliquer ainsi ? Vous êtes une force de l’équilibre, de la nature, quel intérêt avez vous à nous aider ? - Ces aberrations qui désolent mon domaines sont une ruptures de l’équilibre et j’ai l’intime conviction que la clef d’un retour à la normale se trouve là bas ! Maintenant pardonnez un vieillard fatigué de quitter si tôt cette agréable veillée. Garstek sembla se fondre dans la nuit…. Nous passâmes un long moment à nous regarder, intriguées par les paroles du hiérophante, le silence fut rompu par le rire joyeux et simplet de Bob. « HAHAHAHA ! On est copain alors ! C’est chouette, je suis bien content de rentrer à la maison ! » _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! |
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
Avec tous les coups que j’avais pris, Je fut bien content de m’accorder un peu de repos avant de partir pour le lendemain avec notre nouveau « copain ». Sertyn était déjà entré en méditation, Yphréia se rapprochait le plus possible de virgile. Bob lui dévisageait yphréia avec une gentillesse surprenante. Neyrin s’approcha de moi :
- Alors Rolland ça va ? - Oui merci Neyrin, mais je suis fatigué laisse-moi. Dépité l’homme chat s’éloigna, visiblement il avait envie de causer. Il alla trouver bob et au bout de quelques minutes on entendit bob rire. - HOHOHO toi très marrant, moi te faire un cadeau. BOB s’éloigna dans la forêt. Quant à moi je trouvais enfin le sommeil. Quel rêve étrange me dis-je, j’étais debout au milieu d’une clairière. Maître Reymond se tenait devant moi. Rolland, me dit-il, je te contacte par songe. Ne te rends pas au rocher ou tu mourras. A ton réveil tu te dirigeras vers la plaine de gahsor aux marches du maurat. La guerre a commencé et Ran est de retour par mis les vivants. Ta quête, pour l’instant passe par la plaine, tu m’y retrouveras. Une très grande bataille va avoir lieu et tu y participeras ainsi que Sertyn. Laisse Virgile, yphréia et Neyrin sauver Eidoreen, mais dis-leur de se hâter, elle ne doit en aucun cas être sacrifiée. Puis apparurent les autres dans mon rêve ainsi que Gartesk. Gartesk pris la parole : - Reymond mon ami cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas rencontrés. - Oui et cela fait plaisir de te voir même en de pareilles circonstances répondit Reymond. - Ainsi la guerre a commencé ? - Oui les jeunes devront être prudents les ogres sont déjà sous influence. Virgile intervint : - Dites c’est quoi ce délire de cauchemar collectif la ? Si on se réveillait ? Tu ne peux te réveiller pour l’instant Virgile, répondit Gartesk, ton sommeil est magique. - Super donc si j’ai bien compris, pendant que Rolland et Sertyn vont faire les zouaves, nous on doit investir un rocher plein d’ogres dominés par un esprit maléfique, pour délivrer Eidoreen qui est sur le point d’être sacrifiée. Pouvez vous me dire ce qui me contraint d’accepter ? J’aime bien Eidoreen mais de la à laisser ma peau dans une mission suicide … Reymond lui dit alors : - Virgile tu aimes la vie et ce monde n’est-ce pas ? Alors écoute-moi si Eidoreen périt le monde que tu connais disparaitera. Ran acquérra alors la pleine puissance du médaillon et plus personne ne pourra plus le stopper. Rolland ne te sera d’aucune utilité dans cette mission au contraire mon trop bouillant disciple vous mettrait tous en danger, par contre sur le champ de bataille il aura toute son utilité. Virgile on t’observe depuis un certain temps tu as les capacités pour réussir fait toi aider par tes deux amis. - Pourquoi vous y allez pas vous qui semblez ci puissant ? lanca virgile ironique. Parce qu’apparaître en songe et investir discrètement une forteresse appartenant à Ran alors que l’on est un de ses pires ennemis sont très différents. Non crois-moi roublard tu as toutes les compétences requises pour réussir. Mais nous allons toutefois te gratifier d’un cadeau nous connaisons le plan de la forteresse. Tous les couloirs, sales et pièges sont décrits. - Piège ??? hum excusez j’aurais du dire, Génial j’ai un plan. Ajouta Virgile avant de continuer par: - Bah ! faut voir le bon côté des choses, après tout je sauve Eidoreen et la bougresse saura sûrement me récompenser à sa manière… - Bien vous avez 2 jours pour sauver Eidoreen et après vous nous retrouvez dans la plaine de Gahsor, conclut Reymond. Reymond disparu avant que Virgile put finir sa phrase : - Et grand maître attendez je sais pas ou c’est moi Gahtrucnuche. Tout le monde se réveilla. Gartesk avec un grand sourire dit à Virgile : Les griffons eux savent. Devant nos yeux incrédules se tenaient sept griffons. Pendant que virgile et les deux autres partaient vers leur mission. Moi et Sertyn volions vers la plaine du rendez-vous. Nous étions posés sur une hauteur surplombant la plaine, les griffons s’y étaient posés. Une incroyable vue nous attendait. Tous les ordres de chevalerie étaient la, ainsi que des milliers de guerriers. Sertyn murmura : - J’ai jamais vu ça, tout l’ordre des chasseurs est la … Regarde, ils se tiennent la juste à côté de ton ordre. Je répondis : - Oui, la menace doit être grave … J’espère que les autres vont réussir... |
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
Mal au crâne… Noir… Froid….
Où j’suis ? Attachée… A poil ! C’est quoi ce bordel ? Moi qui voulait à tout prix sortir des bas-fonds de Stradendad, j’suis vernie ! J’aurais mieux fait d’y rester ! Quand les tatoués sont apparus sur le bateau, j’ai voulu profiter du bordel pour récupérer le médaillon. C’est vrai, quoi, il m’appartient ! C’est moi qui ait buté son proprio ! Le dernier en date en tout cas car on dirait que pas mal de types plus sympas les uns que les autres ont eu ce bijou… Enfin, bref, j’ai a peine eu le temps de le toucher qu’un tatoué m’est tombé dessus. Et puis plus rien…. Et me voilà complètement nue, enchaînée à la muraille dans une sorte de cachot… Depuis combien de temps ? Mystère….. Bruit de serrure. La porte s’ouvre. Deux tatoués entrent, puis s’écartent. Ils laissent passer un troisième, le chef sans doute. Il est grand avec pour tout vêtement un pagne rouge et son corps est recouvert de tatouages. « Je suis Zidok Ran, treizième descendant de Ran-le-Grand, légitime propriétaire du médaillon que tu as tenté de nous soustraire, malheureuse créature ! - J’savais pas… - Silence ! Lorsque mon père Jorul Ran a été tué, le médaillon aurait dû m’être rapporté immédiatement, pour que je sois pleinement investi de ses pouvoirs. Au lieu de cela, tu as porté cette sainte relique pendant de longs jours et une partie de sa puissance t’a investie. Je dois la récupérer. C’est ce qui sera fait au cours de la cérémonie qui aura lieu demain. - Qu’est-ce que vous allez me faire ? - Tu le sauras bientôt. Les prêtresses de Ran vont te préparer. Obéis et tout se passera bien. » Et le voilà qui sort. Je m'abstiens de lui dire que c'est moi qui ait buté son papa...Aussitôt, les prêtresses annoncées me sortent du cachot et m’emmènent dans une tour. Par les fenêtres, je vois le paysage : nous sommes apparemment sur une île rocheuse, battus par les vents et les flots. Pas le temps de s’attarder, les bonnes femmes m’entraînent dans une grande pièce. Là, je suis lavée, parfumée, pomponnée… Ça s’présente pas mal! Le soir, j’ai droit à un bon souper et un bon lit pour la nuit. Je note bien que je suis surveillée, hein… Et que les gardes restent devant ma porte. J’ai bien essayé d’en convaincre un de me laisser me promener dans le bâtiment, en usant de tout mon charme, mais il a rien voulu savoir. « Tu es promise à Zidok pour la cérémonie ! Nul ne doit te toucher jusqu’à demain ! » Faudrait quand même que j’ouvre l’œil à propos de cette cérémonie…. Aahh ! Une bonne nuit… J’avais pas aussi bien dormi depuis longtemps… Pas le temps de traîner, les prêtresses s’occupent de moi : elles me présentent une boisson à l’odeur assez forte. Je la reconnais : c’est de la liqueur de bourjat. On s’en sert au Hibou de nuit pour abrutir quelques clients…Méfiance. Je fais semblant d’avaler le liquide mais je le garde en bouche. Je profite du bain rituel pour m’en débarrasser discrètement. Nous voilà dehors, sur une espèce de terrasse. Oh ! Mais il fait froid ! Et je suis toujours à poil, moi ! Tiens, Zidok est là, nu lui aussi, à part le médaillon autour de son cou ! J’crois bien deviner que je vais y passer ! Il y a des signes qui ne trompent pas... Et si ce n’était que ça ! Mais derrière l’autel, il y a une espèce de table avec un drôle de coutelas dessus. Me croyant droguée, Zidok dit à un acolyte : «A mon signal, tu me donnes le couteau pour que je l’égorge ! » Compris ! Va falloir jouer serré ! Comme ils me croient sous l’effet de la liqueur de bourjat, ils ne se méfient pas. C’est ma seule chance. Les prêtresses me couchent sur l’autel et Zidok s’allonge sur moi. J’attends le moment propice… Là ! Tout d’un coup, j’enroule mes jambes autour de Zidok et serre brutalement. Une bonne vieille prise que Lulu-les-belles-meules m'a apprise à mes débuts ! Le souffle coupé, il lâche la lame que j’attrape au vol. Je la plaque sur son cou : « Alors, maintenant, on ne bouge plus du tout ! Personne ! C’est moi qui commande ! - Faites ce qu’elle dit ! » beugle Zidok aux acolytes qui s’avancent vers nous. Bon... C’est pas tout ça, mais comment je m’en sors ? Personne n’ose faire un geste… Tout à coup, un bruit d’ailes dans le ciel… _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel |
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
Bob se jeta une dernière fois contre la porte, qui finit par craquer dans un dernier gémissement sourd. De l’intérieur du phare s’échappèrent comme des volutes de pollen qui se dispersaient dans le ciel en direction de la mer. En entrant, nous fûmes saisis par la fraîcheur ambiante et la quiétude de l’endroit. Le rez-de-chaussée paraissait à l’abandon.
_________________ La raison, c’est l’intelligence en exercice; l’imagination c’est l’intelligence en érection. V.H. |
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PetitPrince Super-Mouton Messages: 2043 Localisation: Asteroïde B-612 actuellement crashé en Suisse |
Mes compagnons tombèrent à genoux l’un après l’autre, tenant leurs tête comme si une douleur vrillante leur percèrent la tête, pour s’évanouir peu après. Étrangement, ni moi ni Bob ne furent affecté
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nunch Grand Sage du Conseil Messages: 966 Localisation: Dans la gueule du Lyon |
Une heure plus tard Nerym sort de la hutte, vaguement chancelant, l’air hagard, les cheveux ébouriffés. La sorcière sort peu après et le suit jusqu’à nous. Nous la regardons approcher avec méfiance nous attendant à tout instant à une nouvelle vague mentale de douleur. Mais rien ne vient.
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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
Il y a des forces auxquelles ils faut savoir se soumettre, le Très Juste m’avait accordé entière confiance dans cette mission, moi je suivais aveuglément ses desseins, telle était ma condition… Rolland ne semblait pas trop ému par cette agitation et ces événements qui gravitaient autours de nous depuis quelques semaines, comme si toute sa vie il avait attendu ce moment comme un jouvenceau attends le prude premier baiser de sa promise. En parlant de ça d’ailleurs…….
L’Armée levée par l’Ordre était bien en …. ordre, cette évidence me surprenait tant elle semblait hétéroclite, apparemment les confrères de Rolland et de ce Reymond avaient ratissé large. C’étaient tous des hommes de foi, d’une piété et d’une détermination irréprochables, sinon jamais les diacres de l’Ordre ne les auraient admis ! Seulement, et c’est un fait avéré par de nombreuses batailles perdues et confirmé alors que l’on frayait parmi cette multitude guerrière, cette foi aveugle est peut être le seul critère, avec une condition physique acceptable, pour pouvoir combattre lorsque l’Ordre a besoin d’un bras armé nombreux ! Il y avait certes de preux chevaliers, mais il y avait également là de rudes gaillards certainement plus habitués à abattre des arbres ou creuser des galeries que fendre le crâne d’impies adversaires, des miliciens locaux plus au fait des affaires de braconnage et de vols à la petite semaine que des affres d’une guerre sainte, tout un assortiment d’oisif et de fils de bonne famille passablement illuminés cherchant là la gloire et un sens à leur vie…. Toute cette troupe était encadré par des soldats, des paladins et des cavaliers de Tyr, trop occupé à inculqué à cette masse inexpérimentée mais de bonne volonté des rudiments pour survivre au combat à venir pour montrer quelconque signe d’inquiétude, à moins que leur Foi en Tyr ne soit d’une solidité qui confine à l’aveuglement. L’ordre des chasseurs était là, ils avaient la bannière du Très Juste et attendaient le combat avec une désinvolture qui pourraient passer pour de l’indifférence si leurs armes étaient toutes prêtes à l’emploi. Je faussais compagnie à Rolland pour aller saluer quelques camarades, visiblement agir en plein jour et au vu de tous en déconcertait plus d’un. « Notre couverture va en souffrir » se plaignaient certain ce à quoi les plus pessimistes –réalistes ?- rétorquaient le plus souvent « Si on s’en sort »…. Après quelques politesses d’usage je rejoignait mon compagnon d’arme à l’entrée de Valdarain. - Voilà l’Etat Major de l’Ordre, fit Rolland - Très bien, je te suis. - Soit digne et respectueux envers ma hiérarchie, ils ne sont pas spécialement patient - Je ne suis pas idiot non plus ! - C’est ce genre de réaction qui peut les dresser contre toi - Je te signale que c’est ton Père Reymond qui nous a fait venir ici, alors je doute qu’ils me branchent pour l’exemple ! - Calme toi, les voilà ! Valdairain était une petite ville à l’entrée de la plaine, elle tirait son nom autant des mines de fer et de charbon des alentours et ses fonderies que du défilé qui menait à la ville par son septentrion. L’accès de la ville était réservée aux officiers, paladins, chasseurs et auxiliaires les plus dignes de confiance des chefs de l’Ordre. L’Etat major de l’armée était installé dans la maison du bourgmestre, les présentation faites, un homme que je connaissait comme le maître espion de l’Eglise de Tyr (même les plus vertueux ont besoin de telles personnes) qui nous exposa la situation. « Les acolytes de Ran ont réussi à unir beaucoup de tribus barbares des confins, à cette meute c’est rajouté la Nation Gobeline du roi Grabal’gadum qui supervise en personne son armée, quelques tribus orques, des nécromants en exil qui ont levé une armée de non morts, des prêtres défroqués de divers ordres ici présents qui n’ont pas du se priver de vendre quelques secrets, le tout encadrés par des prêtres de Nyurfill, qui semblent être en rapport avec Ran ! La situation est grave, cette colonne est parfaitement disciplinée et équipée, nous nous mettront en route demain et vers midi nous devrions couper leur route de cette engeance impie. Nous devons les arrêter à tout prix ou bien les diminuer le plus possible, quitte à ce qu’on y reste jusqu’au dernier ! » Charmant ! » Pensais-je alors qu’un général s’interrogeait sur l’Ordre du Dragon, ancien allié de Tyr. « Ils ne nous pardonnent pas que l’on aient pas répondus à certains de leurs appel, ce sont des gens de bien mais des rancuniers avant tous, ils combattront certainement Ran mais pas à nos côtés…. Peut être interviendront ils après la bataille histoire qu’on leur soit redevable » Cette réplique avait semé le gêne au sein de nombreux responsable de l’Etat major, nul ne fit de critique ou de récrimination, visiblement certains n’ont pas la conscience tranquille ! J’étais passablement abattu en sortant de là, Rolland ne laissait rien transparaître comme à son usage. J’estimait le moment propice pour tenir une promesse que je m’était faite et l'invitais à un bon repas à l’écrin des douceurs, un claque élégant et raffiné où j’eus mes habitudes alors que j’étais en mission jadis dans la région. Ce dadais ne se doutait de rien et alors que j’allais chercher de quoi boire au comptoir je payais une fille douce et patiente pour un boulot de séduction et de déniaisement du paladin. Le stratagème fonctionna parfaitement et la liqueur de diamants (aux vertus aphrodisiaques irréprochables) aida l’homme de foi à tomber tout cru entre les mains expertes de cette bien brave demoiselle… une fois Rolland entraîné vers son alcôve je décidait de prendre du bon temps une dernière fois également, remarquant que bon nombre d’officiers avaient eu la même idée que moi. Le lendemain alors que nous quittions l’établissement, Rolland avait l’air moins raide et guindé qu’à son habitude, il souriait spontanément et semblait impatient d’en découdre… Je pense lui avoir donné la hargne nécessaire pour qu’il ait envie de connaître ces doux moments de nouveau ! L’armée du Bien se mis en route peu après le lever du soleil, tout le monde semblait inquiet et la prière occupait les moments d’angoisse de la troupe…. Comme prévu nous coupions la route de la légion de Ran à midi. La mêlée s’engagea et fut terrible…… _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! Dernière édition par Xaviar le 19/07/2004 08:26:31; édité 1 fois
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
AH ! Quelle soirée … Mais bon, l’heure était plus à la rigolade. Nous étions tous la, tout ce que le pays pouvait compter comme combattants. Reymond m’avait vu et briefé en compagnie de sertyn.
- Ah vous voilà ! Bien Rolland suit moi, toi aussi Sertyn. Pas de discution possible, nous suivames Reymond dans sa tente. Nous étions seul tous les trois. - Rolland la quête que vous avez entreprise n’est pas finie et ne va pas finir avec la bataille qui s’annonce. Je serais bref Ran est un Nécromancien le plus grand de tous en fait au moment ou nous allions le tuer, il a réussi à se réfugier dans les plans négatifs. Mais si nous ne pouvions pas le poursuivre, seul le médaillon pouvait le faire sortir. Cela fait des siècles que nous cherchons à le récupérer. Tout particulièrement ton ordre Sertyn. Comment a t-il pu refaire surface maintenant personne ne le sait vraiment. Si Eidoreen est sacrifié Ran pourra alors invoquer son allié – un des princes ténébreux – celui qui lui à permis de devenir une liche… En attendant que vos amis réussissent, il nous faut affronter l’armée de Ran et la vaincre. Rolland reçoit cette épée bénie de tyr et sois en digne. C’est une arme intelligente tu devras apprendre à la connaître. Quant à toi Sertyn reçoit ce casque , c’est un casque magique lui aussi est doté d’une intelligence et lui aussi tu devras apprendre à le connaître. Quelques heures plus tard nous étions alignés dans la plaine. Des dizaines de milliers de guerriers jamais armée plus grande n’avait été assemblée. Je tenais en main l’arme que m’avait donné mon mentor. Nous entendions l ‘ennemi approcher, ils chantait une mélodie lugubre. Enfin ils furent visibles, des orcs à perte de vue. J’avais déjà combattu l’orc mais jamais je n’en avait vu autant. Ils recouvraient de leur nombre toutes les hauteurs des collines d’en face Un silence de mort s’installa lorsque les deux armées furent en vue. Maître Reymond leva un bras. Comme à notre habitude en cas de bataille nous mîmes un genou à terre et priâmes Tyr. La vue de milliers de guerriers mettant un genou au sol semblait galvaniser l’ennemi dans un fracas d’enfer ils nous chargèrent. Pendant que nous nous mettions en position pour les recevoir. J’entendis les incantations. Au dessus de nous les mages royaux montés sur des griffons incantaient. Nul n’avait perçu leur présence jusqu'à la. Protégés semble t-il par des sorts d’invisibilités. En tout cas les orcs eux payèrent cher la première phase de la bataille. En effet des dizaines de boules de feu éclataient dans leurs rangs, faisant voler des morceaux d’orcs dans les environs. Reymond à l’instar des autres capitaines leva son épée Nous nous mettions debout alors que Reymond pointât son épée sur les orcs. Comme si toute l’ordre était mut par une seule voix nous beuglâmes : HA En fin Reymond hurla : - Chargez, Mort aux orcs Comme un seul homme on chargea, on courait vers l’ennemi, avec une seule idée en tête. On allait leur faire regretter d’être sortis du maurat. Le choc fut d’une violence inouïe. Mon épée très légère semblait chanter, je tranchais allégrement dans la chaire orc ni armure ni bouclier pouvait parer mes coups j’étais réellement en transe et devenu une machine à combattre. Sertyn prêt de moi au milieu de la mêlé me dit : HAHAHA finalement vous êtes pareil à nous… Lui et moi étions couverts de sang de la tète au pieds. Les orcs étaient sauvages et ne se retiraient pas. De plus le ciel s’assombrissait soudainement, et une bataille semblait également se déclencher dans les airs… J’étais trop concentré à me défendre et à tuer pour réaliser ce qui ce passait aux alentours. |
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
Ouf ! Pas fâchée qu’on vienne m’aider ! Parce que bon, je tiens peut-être Zidok Ran coincé entre mes cuisses et une dague sur la gorge, mais quelques dizaines de membres de son culte nous entourent.
L’arrivée du griffon produit son effet : les acolytes s’écartent… Ça se bouscule un peu… En posant sa lame sur le cou de Zidok, Virgile me dit : « C’est bon, Eidoreen ! Je contrôle la situation, tu peux sortir de là. » Faut pas me le dire deux fois. Je me glisse de dessous Zidok, puis en bas de l’autel. J’appelle une prêtresse de Ran : « Hé, viens voir là, toi ! File moi tes frusques, j’suis gelée ! » Et hop, me voilà attifée en Acolyte de Ran. C’est pas très beau mais c’est assez chaud. « J’suis bien contente de vous voir, je dis à mes camarades. Comment on repart ? Tous sur la bestiole ? - Oui, dit Yphria. Il devrait supporter notre poids… Du moins, je crois. - Mais avant de partir, dit Virgile, récupérons le médaillon. » Et dire qu’il disait contrôler la situation ! Le demi-elfe touche à peine le médaillon que Zidok Ran se met à beugler une incantation. Putain, qu’il est costaud ! C’est comme si l’air était devenu solide et nous avait frappé. J’me retrouve les quatre fers en l’air, comme Yphria, Nerym, Virgile… et la plupart des Acolytes qui se trouvaient autour de nous. Seul Zidok est resté debout, en remuant les bras. Nerym est le premier debout. Résistant, le félin ! Il brandit une sorte de tube en direction du et allume la mèche qui en dépasse. Ça alors ! Un énorme boule de feu jaillit du tube, droit sur le mage tatoué… qui reste debout ! Il a dégusté et les cris qu’il pousse ne sont pas des incantations, mais il est toujours debout ! Virgile lui saute dessus et lui plante sa lame dans le dos. Toujours braillant, Zidok se retourne et renvoie le demi-elfe d’où il est venu. Le tatoué ressort lentement la lame de sa chair, toute fumante et grésillante. Ça m’a laissé le temps de m’approcher discrètement, pendant que Yphria et Nerym maintiennent les Acolytes à distance. Je saute sur Zidok, dague en avant. Ça rate pas : il empoigne mon bras pour parer le coup et zou ! De l’autre main j’lui arrache le collier et le médaillon ! Oh putain, la fureur du gars ! Il me jette à terre et frappe avec la lame de Virgile. J’évite les coups en roulant mais j’vais pas aller bien loin. Me voilà coincée contre l’autel avec Zidok au-dessus de moi. C’est cuit ! Non ! Yphria déboule par derrière et asperge le visage du tatoué avec une poudre jaunâtre. Il aime pas et se met à hurler de douleur. J’en profite pour me tirer de là. De son côté, Nerym faiblit. Quelques Acolytes parviennent à passer. L’un d’eux s’attaque à Virgile désarmé, qui a du mal à éviter les coups. Heureusement que j’ai toujours la dague. Hop, c’est réglé ! « Vite ! On s’en va ! Je ne peux pas les retenir plus longtemps ! » crie Nerym. On saute tous sur le griffon qui décolle péniblement, évitant de justesse les mains des Acolytes. Je gueule : « On va pas pouvoir aller bien loin comme ça ! - Jusqu’au village des ogres, ce sera suffisant, dit Yphria. - Des ogres ? » Non mais j’rêve ! On échappe aux Acolytes de Ran pour aller nous réfugier chez des ogres ! Bon, les autres me mettent rapidement au courant de la situation et je comprends que c’est ce qu’on a de mieux à faire. On atterrit donc dans le village qui semble désert. « Ça alors ! Mais où sont-il donc tous ? demande Virgile. - Mais… à l’assaut de la forteresse, comme convenu, dit une voix derrière nous. - Maril ! s’exclament les trois autres. - Nous avons vu le signal, reprend celle-ci. - La fusée – boule de feu ! s’écrie Nerym en se frappant le front de la patte. Je n’y pensais plus. _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel |
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
Maril pointait d’un doigt le médaillon : enroulé tout autour de l’avant bras d’Eidoreen, il se balançait dans le vide en exhalant une faible lueur. Ecarquillant les yeux, la sorcière se jeta sur elle au moment même où la jeune fille crispait convulsivement sa paume dessus. Le contact entre les deux femmes fut brutal : des étincelles de couleur parurent jaillir. Nous fûmes tous pris dans un tourbillon de lumière blanche…autour de nous les fracas d’une bataille. Sous un ciel noir, une armée en marche. A ses côtés des légions de mort vivants commandés par des nécromants. Des gobelins en rang, avançant sous une pluie de flèches. Soudain, l’image de Zidok Ran crispant ses mains sur un sceptre et dirigeant la manœuvre. Tout autour de sa citadelle, des rochers en forme d’ogres, comme pétrifiés à jamais. Sur le champ de bataille, à nouveau, déferlaient des hordes de barbares, sur des palefrois aux panaches enflammés…décimant une armée d’humains, submergée et mise en déroute.
Eidoreen s’effondra en proférant un cri – le premier, sincère, que je ne lui aie jamais entendu pousser – en même temps qu’elle voyait Rolland et Serthyn acculés, et entourés de cadavres. Maril relâcha son étreinte. « L’œuvre maléfique du médaillon est en marche et il n’y a plus d’espoir quant à vos amis dit paisiblement Maril, en s'affalant. - Mais pourquoi Zidok aurait-il besoin du médaillon ? articula Virgile encore sonné. - Il voulait accomplir le rituel pour donner sa pleine puissance à Ran, de manière irréversible. En ma présence, sa capacité à faire traverser l’espace à ses sbires est inhibée, mais ce n’est qu’une question de secondes qu’ils nous mettent la main dessus à présent. Nous ne pouvons plus rien pour l’en empêcher. Seul le Dragon aurait pu contrebalancer son influence. - Le Dragon ? dis-je en l’interrompant. - Le gardien de l’équilibre des forces du Cosmos. Il était un ancien ordre, maître de la magie, qui le servait. Aujourd’hui, il n’est plus que lambeaux et corruption depuis que le Dragon est entré en torpeur. Enas Worh disait toujours qu’en utilisant l’énergie positive du médaillon et en l’alimentant d’essence la plus pure, le Dragon se réveillerait et rétablirait la balance. - Mais oui ! La fameuse incantation mentionnée dans le livre sur le navire ! Mais quelqu’un avait arraché les pages. Nerym, est ce que dans le phare tu aurais trouv…commença Virgile - Vous êtes arrivés par là ? coupa Maril, en sortant de sa torpeur. Par les étoiles ? Ainsi vous êtes des voyageurs ! Bien. Qui est…le plus grand rêveur d’entre vous ? » dit-elle dans un sourire, en tendant la main. Eidoreen allait ouvrir la bouche pour la traiter de folle – dans le meilleur des cas – et c’est plus pour éviter un torrent d’insultes que je me lançai en avançant une main hésitante, qu’elle happa aussitôt. Mon esprit s’évada presque instantanément, et je me retrouvai en train de flotter dans le stellarium. Intangible, je ne pouvais rien saisir. « Sers toi de la force de ton esprit », m’assura une Maril lointaine, très lointaine. Je me rendis compte que je pouvais ordonner, de mon esprit, au sablier de tourner…les étoiles s'animaient, la carte s’agitait…les saisons passaient, et les astres tournoyaient tout autour. Je me replaçais instinctivement dans la configuration trouvée par Virgile. A mon désespoir rien ne se produit. « Laisse ton esprit nous guider », insista Maril comme si elle voyait mon désarroi. De dépit, je pensais que le mien, d’esprit, n’était d’aucun secours et que celui qu’il nous fallait, c’était…Ca y est ! Je continuais de faire défiler les étoiles. Une inspiration m’avait dicté d’aligner en opposition de part et d’autre de la lune, les constellations du Dragon et de la Nébuleuse chaotique. J'aurais juré voir se former sur la table, une...mais je fus brutalement ramenée à la réalité parmi mes compagnons : « Cours Yphria, les acolytes » me dit Nerym en m'arrachant presque la main. Virgile portait sur son dos, une jeune gamine inconsciente, en cavalant en direction de la plage. Elle ne devait pas avoir plus de sept ou huit ans, selon le décompte humain. « Et Maril dis-je à bout de souffle, en lui emboîtant le pas, toujours soutenue par Nerym. - Pendant qu’elle maintenait ta transe, elle s’est mis subitement à verser des larmes sans un mot…j’ai essayé de vous séparer, mais vous étiez serrées si fort. Le temps semblait s’inverser…» Nous arrivions sur la plage, et j’eus juste le temps de me retourner pour voir à une centaine de mètres, un bataillon d’acolytes chevauchant de grands oiseaux à longues pattes et sans ailes. Des zyglutes. Dans la mer une dépression s’était créé, et une sorte de puissante vague s’approcha du rivage. Les acolytes étaient sur nous. La vague accéléra presque et s’abattit avec fracas. Nous fûmes tous projetés en l’air…dans une semi-inconcience, je nous revois saisis par une main d’écume, sur la crête de la vague, portés par les flots. Ce n’est qu’une fois échoués sur une jetée que nous pûmes enfin nous relever, toussant et crachant nos poumons. Une sale habitude que de boire de l'eau sans cesse. « Bon sang, je jure de ne plus boire une goutte si je m’en s…» Virgile s’arrêta net, désignant un point dans mon dos. A quelques encablures en suivant la côte, les remparts blancs d’une ville familière. Kramor. « Nous voilà donc revenus à…un port, à défaut du bon, avec une incantation inconnue et un dragon, ou son ordre que sais-je, à sortir du néant, gémit Nerym ! - Et une source d'énergie pure que, lui, n'a pas su trouver. Ou bien pas pu », marmonna Virgile. Je souris en repensant à la ballade : enfin, ce bon vieux comte allait nous livrer la part définitive du mystère. Je serrai fort contre moi la petite Maril grelottante pour la rassurer. Son sourire me fit définitivement fondre. _________________ La raison, c’est l’intelligence en exercice; l’imagination c’est l’intelligence en érection. V.H. |
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PetitPrince Super-Mouton Messages: 2043 Localisation: Asteroïde B-612 actuellement crashé en Suisse |
Nous nous dirigâmes vers le manoir de Montrégal. Après tout, il n’y avait pas d’autre choix : lui seul pouvait détenir les réponses que nous attendions.
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nunch Grand Sage du Conseil Messages: 966 Localisation: Dans la gueule du Lyon |
Nous nous retournons vivement, surpris par l’intervention du comte, lames dégainées et incantations sur le bout de la langue.
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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
Quel désastre…. Quelle hécatombe……
Les ordres de chevalerie sont anéantis ou proche de l’être, les chasseurs ont été exterminés, cette fière légion héraut du Bien a été pulvérisée par les séides de Ran… Très Juste qui est cet homme ? A quel créature infernale s’est il inféodé pour faire montre d’une telle puissance, pour avoir réussi à briser une alliance que l’on pensait d’airain comme un morceau de bois mort ? Rolland est abattu, le sort d’allégresse illusoire dont il a été victime et qui l’a persuadé d’aller de victoires en combats épiques au mépris de toute prudence vient de s’arrêter et il réalise l’ampleur du cataclysme, le bien se relèvera-t-il de la saignée dont il a été victime? Nous somme rassemblé là, tous les survivants semblent hébétés, beaucoup pleurent d’amertume, de rage, de chagrin d’avoir vu tant d’amis tomber…. Pourtant la bataille semblait bien engagée…. Les orques n’opposaient pas une résistance des plus efficaces, leurs rangs furent vite éventrés et débordés, nous devions aller vite, étant sous le feu nourri des archers gobelins, leur chamans eux faisaient brûler des braseros dont les senteurs âcres semblaient fortement indisposer les chevaux…. Ce fut une lueur rougeâtre qui sonna le glas de notre victorieuse charge, les orques morts se relevèrent, submergeant nos rangs, l’odeur des braseros se mua en une senteur de sépulcre, glacée et mortelle… les mages au service de Ran se révélèrent plus efficaces que nos prêtres. Morts Vivants, gobelins et orques saignèrent nos rangs rendus désordonnés par la surprise et de puissants sortilèges répandant confusion, mort et terreur parmi les moins aguerris. Rolland, victime d’une de ces imprécations était dans un état second et seul sa grande science du combat compensa son absence de jugement ainsi provoquée. Une retraite fut tentée et réussie, nos rangs se desserrant de cet étau mortel et faisant de nouveau front face à cette maléfique horde… Ce fut l’estocade, un hurlement indicible précéda le piqué sur nos troupes de créatures chitineuses, de la taille d’un géant, aux ailes de chauves-souris et au faciès démoniaque autant que hideux… La débandade fut totale, ceux qui restèrent au contact de ces engeances furent balayés, les fuyards furent abattus et les indécis foudroyés par les terribles maléfices des nécromants, quand le dernier démon expira nous n’étions plus qu’une poignée face à une multitude ricanante et n’attendant que le signal de leur chef pour la curée. C’est à ce moment que vint notre salut, un séisme frappa la pleine, égayant les rangs adverses qui cédèrent à une panique noire, des créatures humanoïdes faites de pierre se détachèrent du sol, saisirent les survivant de nos rangs et faisant preuve d’une célérité insoupçonnable au vue de leur gabarit nous emmenèrent hors de portée des forces de Ran. Au cœur d’une forêt voisine nous attendait Gartesk…. Personne n’avait résisté à cette aide aussi providentielle qu’inespérée et c’est au final moins d’une cinquantaine d’homme qui avaient survécu au carnage….. - Bien le salut Serthyn. - Bonjours Gartesk, et encore merci…. - Je n’ai fait que mon devoir de gardien de l’équilibre. - Pardon ? - Je ne pouvais laisser les forces du Bien être totalement annihilées….. le Bien est à l’agonie dans cette contrée et le retour de Ran menace de l’oblitérer totallement, je n’ai fait que préserver les chances que l’équilibre s’établisse le plus vite possible en sauvant les derniers hommes de foi, bientôt le chape de Ran s’abatra et la lacheté, la peur et la violence plongeront le cœur des hommes dans la noirceur, le Bien est désormais du mauvais coté de la balance…. - Très bien! » Répondis-je après être resté un moment interdit. « Pouvons nous compter sur ton aide pour cacher ces pauvres hères ? - Naturellement, druides et hiérophantes seront vos alliés jusqu’au moment où l’équilibre pourra se rétablir. - C’est une bonne chose, néanmoins je te remercie au nom de tous. - C’est tout naturel, je vais vous laisser vous reposer, je reviendrai tantôt, la forêt est sûre vous pouvez y chasser… Le vieil homme se fondit alors dans le décor. Mon moral était au plus bas, si les gardiens de l’équilibre nous aident sans conditions c’est que la situation est devenue désespéré, comment se fait il que personne n’ai rien vu venir ? Le soir venu un conseil fut tenu, il était de l’avis de la majorité d’attendre que Ran ait abattu toutes ses cartes avant d’envisager une action efficace et que notre rôle serait d’engager des gens efficients et dignes de confiance en attendant, la discrétion étant notre meilleure alliée. Cette solution les paladins et chevaliers restant s’y opposèrent, arguant qu’ils ne pouvaient se rendre complices d’une telle lâcheté et qu’il existait dans ce Pays des âmes encore assez fortes pour reforger une grande armée. Rolland se montra partisan de cette seconde solution et fut un éloquent orateur. Les palabres s’éternisèrent et bien que peut à peu la volonté de cacher nos forces en attendant la fin de la tempête gagne les faveurs de presque tous une poignée ne pouvait s’y résoudre, cet interminable débat fut interrompu par des cris…. - On tooooombe ! hurla un Virgile reconnaissable entre mille - Nerym c’est quoi le mot de commande ? Cette voix était celle d’Yphria - Adarnat.. non attend…je….. meeeeeeeeeeeerde ! Un tapis traversa la cime des arbres, déversant ses occupants dans les chênes centenaires… quand l’improbable véhicule s’écrasa au sol, seul le felindae, les yeux dilatées et le poil hérissé y était encore cramponné, les griffes profondément plantées dedans ! Nous étions de nouveau réunis….. _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! |
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
Je n’arrivais pas à le croire. Balayé, anéanti, les survivants de l’ordre des serviteurs étaient cinq. Tous des apprentis qui m’appelaient maître et me demandait quoi faire. Je vis Sertyn, ce brave Sertyn dans le mème embarras. Lui et moi étions devenus les mentors de ce qui restait de nos ordres. Je voulais prier tyr pour savoir quoi faire, quand ils arrivèrent. Je vis avec effroi Eidoreen sur un tapis qui allait s’écraser, heureusement Neyrim réussit à faire flotter le tapis au ras du sol. Virgile nous appelas :
- Rolland, Sertyn montez vite. Sans réfléchir vraiment sertyn et moi sautions sur le tapis. Neyrim et yphreia parlèrent dans une langue étrange et le tapis s’envola. Eidoreen m’enlaça et : - Rolland j’ai cru te perdre Je répondis gêné - Moi aussi Eidoreen Sertyn nous sortit de nos rêves : Eido je l’ai mis à la page ton paladin HAHA et revenez sur terre les tourtereaux on est en guerre. Virgile intervint : - Bon content de vous voir les gars apparemment on aura besoin de vous, du moins d’après le compte de kramouille Kramouillie lui répondit yphreia. Le voyage fut incroyable rapide. Je tentais de puiser une nouvelle force grâce à Tyr mais Eidoreen se cramponnait de telle façon a moi que, je l’admets j’étais perturbé. Néanmoins on arrivait dans la cour du château du compte. Celui-ci nous attendait : - Sertyn, je suis Victor Sertyn tomba pratiquement à genou n’osant regarder le comte plus longtemps il murmura maître … Victor s’adressant à moi me dit : - Rolland, la guerre qui n’a jamais vraiment fini, vient de recommencer, nous n’avons que quelques minutes avant que les avant-gardes de Ran arrivent. Toi et Sertyn, Virgin et eidoreen allez nous gagner le temps. Puis s’adressant à Neyrim et yphreia Je Crois mes amis que le temps est venu… Avant de s’éloigner il nous regarda et nous dis : - Bonne chance quand vous ne pourrez plus tenir fuyez à l’intérieur J’entendis Virgin murmurer - C’est bien mon intention. Pendant que le compte yphréia et nerym entrairent dans le château, nous nous prépariames au combat. Eidoreen voulait rester à mes côtés mais sertyn lui fit remarquer que j’allais être la proie visible et que les autres c’est à dire eux allaient en profiter. Je ne su exactement ce que Sertyn fit, mais il plaça tout le monde aux alentours et me dit - Rolland t’es tout sauf discret donc fait ce que tu sais faire de mieux. Il me regarda et je sentis une réelle sympathie avant qu’il partit je l ’empoignait par le bras. Surpris il se retourna. Ami ? lui dis-je, Ami me repondit-il en souriant. J’attendait seul au milieu de la cour, pas longtemps d’ailleurs, au bout de quelques minutes le portail vola en fracas. Je vis un chevalier en armure noire. Son aura dégageais le mal, il me répugnait, quant à moi je devais le répugner autant. Face à moi se trouvait un garde noir. Il me chargea. Impassible l’épée bénite de Tyr à la main je l’attendais. Derrière lui des créatures le suivaient. J’entendis les autres notamment Eidoreen, lorsque le chevalier et moi nous rencontrâmes. Sa charge fut brutalement interrompue lorsque de toute ma force et très probablement celle de l’épée nous heurtâmes son cheval qui s’effondra sous le choc. J’entendis Sertym hurler - Maintenant |
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macteyss Le Gritche Messages: 7124 Localisation: Modane, dans la Sombre Vallée de la Maurienne |
« Un tapis magique… Certes. Tu sais l’utiliser ?
- Euh, pas encore, répond Nerym. - Et quand comptes-tu savoir ? Parce que j’te signale que ton collègue est en train de se transformer en un truc louche, dans la pièce à côté… - Aidez-moi à bloquer la porte ! » hurle Virgile. J’y cours avec Yphria tandis que Nerym reste à examiner le tapis. Brrr ! Il commence à faire franchement froid. Virgile est arc-bouté sur la porte. Des rugissements montent de derrière celle-ci…qui commence à s’ouvrir, repoussant lentement le demi-elfe. Une espèce de main bleuâtre, horriblement déformée, s’insinue dans l’ouverture. Je sors ma dague et lui en file quelques coups ! La patte se retire rapidement dans un grognement de douleur. Virgile en profite pour refermer la porte et Yphria lance un sort pour la bloquer. Elle a l’air solide, planches épaisses et ferronneries, mais elle ne tiendra pas longtemps sous les coups de la… chose. « Il faut la retenir encore un peu, dit Nerym en déroulant le tapis face à la fenêtre. Le temps que je retrouve les incantations nécessaires pour piloter le tapis. - T’en a de bonnes, toi ! j’lui rétorque. - Poussons tous les meubles contre la porte, propose Virgile. - Tout ce qui peut brûler », ajoute Yphria, qui a visiblement une idée derrière la tête. On empile deux coffres assez lourds – ils sont remplis de livres. Puis une petite table, deux chaises. Et des monceaux de bouquins, de parchemins, de vêtements divers par-dessus. Les coups de la créatures se font de plus en plus puissants. La chambranle de la porte tremble, se fendille. « Reculons, dit Virgile. - Tu m’étonnes ! Hé, mon chat, je demande à Nerym, tu es bientôt prêt ? Ça commence a devenir vraiment urgent. » Il me répond pas et continue ses incantations. Putain ! La porte cède ! Un gros truc, du genre troll des glaces, commence à se frayer un passage dans l’enchevêtrement qu’on a construit derrière la porte. Yphria se met à incanter elle aussi. Et zou ! Des flammes jaillissent de ses doigts et transforme le tas de bois, de parchemins et de tissus en brasier. Avec la créature au milieu. Celle-ci pousse un rugissement de douleur. « Ça va pas le retenir plus longtemps ! crie Virgile. - Venez, je suis prêt ! » annonce Nerym. On saute sur le tapis au moment ou le troll sort du brasier en expédiant tout autour de lui des débris enflammés. Il va se jeter sur nous quand le tapis se soulève et bascule brutalement dans le vide ! « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! « _________________ Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Le droit à la différence s'arrête quand ça commence à m'emmerder sérieusement. Le Colonel |
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Niko Barbare déchainé Messages: 4909 |
« REDRESSE, on ne passera pas ! » hurla Virgile en se cramponnant une énième fois au tapis.
Nous arrivions enfin au défilé indiqué par la stèle au coeur du désert des morts. Taillé au coeur de la roche, il ne devait pas faire plus de 10 mètres de large, voire moins par endroits. De chaque côté se dressaient des falaises à pic de plus de deux cent mètres. Le tapis ne passerait jamais sans dommage...sans parler de nous. « Détends toi Virgile, je maîtrise », dit Nérym en déglutissant guturalement un mot de commande au tapis, ce qui fit s'incliner l'assiette à la verticale. Tout le monde s'accrocha violemment à chaque fibre qu'il était possible de saisir, et la vitesse fit le reste pour nous maintenir plaqués. Je tenais sous moi, la petite Maril, comme endormie. L'obscurité remplaça alors la clareté aveuglante du désert, et une fraîcheur bienvenue nous libéra d'une chaleur écrasante. Les parois de la passe semblaient poreuses ou tout le moins percés de milliers de trous, une porosité digne d'une étude géologique aprofondie devait penser le felidae. « C'est là, cria Nerym en pointant une sorte de dépression au sol ressemblant à un cratère ». Il redressa le tapis et lui fit dans un cabrage, perdre de l'altitude à une vitesse vertigineuse. J'hurlais, après une brève incantation, aux autres de tous se tenir la main ensemble. Juste au moment où le tapis fonçait sur une des parois, je basculais dans le vide en entrainant mes camarades. Ralenti par une chute magique, mais entrainée par le surpoids des autres l'atterissage fut brutal et douloureux. Le tapis après s'être écrasé contre la pierre, s'enroula sur lui même, et arriva jusqu'à nos pieds. « Félicitation pour ta conduite Nerym » dit Eidoreen, en bottant les fesses de son compagnon, qui trésailla sans rien dire. Le mage était déjà à pied d'oeuvre en train de creuser de ses griffes le sol du cratère, comme s'il interprêtait le poème au pied de la lettre. « Nerym, si tu veux faire tes besoins ardents, tu pourrais aller plus loin derrière un buisson », persifla Eidoreen. Elle s'arrêta figée : des anfractuosités de la roche, se déversaient des centaines, et peut être des milliers de serpents de toute espèce. Descendant en une cascade rampante et sifflante, dont la reverbération dans cette espace confinée, faisait exploser nos tympans. Ils approchèrent en cercle autour de nous, rétrecissant l'espace inéluctablement. A mesure que leur cadence de rotation augmentait, nous semblions nous engourdir, nous mouvoir plus lentement. « Vous avez vu ça, hein ?, dit Eidoreen en brandissant frénétiquement le médaillon, tonton Ran va se fâcher ». Loin de reculer, les serpents entamèrent un mouvement circulaire quasi-hypnotique autour de notre position. En tendant simplement la main, on touchait le bord intérieur du cercle. L'un d'eux, un cobra royal noir, se détacha et vint défier Eidoreen, geule ouverte, menaçant. C'est alors que l'inattendu se produit. « Il faut accomplir le rituel de purfication dit Maril, en s'approchant d'Eidoreen, paumes tendues. - Je ne comprends pas, balbutia la jeune fille, qu'est ce que tu veux dire enfin... - C'est le passage à témoin : les Serpents commandent l'accès à la source. Pour qu'elle coule à nouveau, il faut inverser le temps, et nourir leur sommeil d'un sang pur. L'ordre pourra à nouveau succéder au Chaos. C'est ma destinée et Enas l'avait toujours refusé. Nous n'avons plus le choix à présent. - Je...je...c'est absurde, je refuse de faire ça », dit Eidoreen en se détournant. Mes yeux s'embuèrent, et Virgile avait blémi. Maril se dirigea alors vers moi, et me serra dans les bras d'un regard joyeux et terriblement calme. Mon esprit, mon corps semblèrent m'échapper, et je me revois saisir ma dague et sectionner les veines des poignets de Maril qui se mirent à déverser un sang rouge vif. Trébuchant, la petite se tint au dessus du reptile noir, qui s'abreuva durant un temps qui me parut si long, de son essence. Il se raidit et sa consistance devint granuleuse. Autour de nous les serpents arrêtèrent progressivement leur ronde. Le serpent tomba à terre, totalement rigide comme un long bâton, en même temps que Maril s'écroulait. Je crois la revoir devenir cette femme agée et pourtant sublime et apaisée avant que son corps ne se décomposât soudainement. Virgile se précipita mais Maril avait cessé de vivre, il la serra en étouffant un sanglot. Nerym s'était jeté et plantait la férule serpentine dans le sol. Après un tremblement, le sol s'agita, et une eau argentée, pure, se déversa à flot de la gueule du reptile figé à son tour pour l'éternité. « Place le médaillon dans sa gueule », cria Nerym à Eidoreen. Bien calé, à notre effroi, le bijou sembla s'abreuver de cette energie et durant un temps, il nous sembla que le débit de la source se réfreinait. Pourtant déjà, le cratère s'emplissait, et hapait les serpents trop lents à regagner leur cache. « Filons d'ici avant que nous soyons englouti ou que le cratère ne cède », dit VIrgile à Nerym. Eidoreen arracha le médaillon avec difficulté, et nous remontâmes en hâte sur le tapis en pateaugeant dans la boue. Nerym le fit décoller fidèle à son habitude, de manière brutale. « Cap sur la plaine de Gahsor dit Virgile. Si j'en crois le songe, Serthyn et Rolland sont pris au piège. - Tu as vu me dit Eidoreen un peu part, me montrant le médaillon : on dirait qu'il bat comme un coeur. - Oui, quoiqu'encore maléfique pour le moment, lui dis-je. Et tu as vu le cobra : le processus s'est inversé, le vivant est devenu pierre : à la pierre de revivre à présent ! - Le comte s'exclama Eidoreen ! Lui a l'incantation pour rappeler les gemmes mère sur le médaillon et inverser son pouvoir ! Quant au dragon, tu crois que... - Oui, finis-je, je crois qu'on l'a déjà croisé justement et qu'il va pouvoir reprendre son envol une fois qu'on lui aura redonné son souffle...de vie. Néanmoins, ça n'explique pas d'où proviennent ces légions censées servir son ordre, où peuvent-elles bien... » dis-je en m'interrompant. Je me frottais la nuque : depuis quelques minutes, ma marque draconique me démangeait atrocement, et me gênait terriblement. La vision de Maril mourante me hantait. J'étouffais mes sanglots naissants en me pelotonnant contre le voleur. Son regard fuyant me renseigna sur son état d'esprit. Le tapis filait à la vitesse du vent. « Je les vois, cria Nerym, je vais tenter une approche en douceur, mais je me demande si le mot de commande est... » _________________ La raison, c’est l’intelligence en exercice; l’imagination c’est l’intelligence en érection. V.H. |
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nunch Grand Sage du Conseil Messages: 966 Localisation: Dans la gueule du Lyon |
Venant d’assister à la rencontre brutale entre le chevalier noir et Rolland, je ne peux m’empêcher de penser : « Ce garçon est fou ! Et moi je le suis comme un âne… ».
_________________ Mounty Hall, la Terre des Trolls La clérocratie |
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Xaviar Phacochère maori et Ballerine Sadique ! Messages: 7999 |
« Nerym t’as eu ça où ? J’avais ça dans mon havresac je l’avais oublié. Tu comptes faire croire ça à qui ? Je connais le mot de commande. Bein voyons. Mais si, regarde bien agarnaguaaaaarrrrrr. Hé c’est spectaculaire ton truc ! En tout cas ça les a impressionnés, ils s’enfuient, on a un répit. Ils on même abandonné le djauggernaut. Ca pourrait servir à se frayer un chemin. T’es sûr que c’est une bonne idée. Je peux tenter de savoir….. O très juste éclaire-nous de ton savoir et ta sagesse…. Oui c’est bon ça peut aider. Y’en a des manettes dis donc, voyons…... Bravo cette statue valait une fortune. Navré Victor. Oulà ça secoue. Ca va derrière ? Bof… On est presque sorti de la ville ! Apparemment ils étaient sûrs de leur coup, y’a plus grand monde au sein des rang de Ran… Rolland ? Oui ? Qu’est ce que tu fous avec un mouchoir brodé et parfumé glissé dans tes affaire ? Euuuuhhhhhh Rolland tu me dois une explication ! Et bien…. heu. Attention ça va secouer. Aie. Putain mais fait gaffe ! Ca y est j’ai paumé ma bague ! »
« Croâk ! » L’oiseau s’ébroua brièvement, se mordit sous l’aile avec son bec avant de reprendre sa litanie... « C’est drôle cette sirène, on dirait vraiment le rugissement d’un monstre. Oui, ça casse les oreilles surtout enlève tes pattes de là ! A ce rythme on pourra atteindre le désert en moins d’une journée si ça continue. Possible, rien ne semble pouvoir arrêter ce construct. C’est quoi qui le fit avancer. J’en sait rien. Mais alors on sait pas jusqu’où il peut nous amener ? Très juste. Bon, il n’y a plus qu’à espérer alors. Ouuaaaa…ahhhh, sommeil moi. Moi aussi. Nerym tu te sens de rester aux commandes encore deux heures ? Oui. Bonne nuit. Merci bonne nuit à vous. Ca ronfle fort un paladin dis donc. Allez Nerym je prend ta place. Merci je vais dormir un peu. Bon on arrive dans le désert. C’est plat ça ira. Aiiiieeeeee. Qu’est ce qui c’est passé ? attend je vais voir ! C’est pas vrai, cet ahuri a trouvé le seul trou boueux de ce desert, on est enlisé ! Bravo ! Oui bein on voit mal avec tout ces trucs là…. Bon c’est pas grave on finit à pied. C’est quand même drôle que Ran ne nous ait pas poursuivis. Il ne se rend peut être pas compte qu’on a la clef, une fois qu’il aura retourné le manoir il nous cherchera croyez moi » L’oiseau bu une gorgée dans on petit bol puis poursuivit. « Combien de marche ? Deux jours, peut être trois. Et meeeerde, pourquoi on a plus le tapis ? Bon il va faire chaud, on se couvre le plus possible et on économise sa salive. Rolland arrête de t’essuyer avec ce mouchoir, et puis tiens donne-le-moi, voilà y’en a plus de mouchoir ! Pourquoi tu l’as déchiré ? Bon y’a encore du boulot avec toi visiblement. Hein ? C’est pas grave, allons-y ! Ca me semble correct comme endroit pour bivouaquer. Bon allez à table. C’est bizarre ça c’est quoi ? je sais pas j’ai tiré dessus ça se mange apparemment. C’est goutteux le lézard ! Bof ça a un goût de chiottes. Bon ceux qui montent la garde reste à l’écoute du piaf… c’est une bellegueulette ! Oui bon on écoute ce qu’il a à dire s’il cause ! d’accord ! Bonne nuit ! Bonne nuit…. » L’oiseau se tut et s’endormit…. - Ca fait combien ? - La sixième fois qu’il nous le sort - Il est bavard ce piaf quand même hein ? - Oui, et il a de la mémoire - Victor, tu crois qu’il va pouvoir resssortir la formule un jour ? - Oui, certainement dit il en foudrotyant Virgile du regard ! Victor avait du mal à s’endormir et le fait que Virgile doute des capacités de l’oiseau semblait le rendre plus nerveux encore…. La garde était longue, elle avait été rythmée par le bavardage incessant de la bellegueulette, ou plutôt par l’échos de nos conversations des jours passés. Le désert est froid, emmitouflé dans ma couverture je lutte contre l’engourdissement tandis que Virgile semble perdu dans la contemplation des étoiles. - Nerym, t’as gagné, on va éloigner le plus possible cette cage de ton museau ! - Mais ! - Ne fait pas l’innocent, ça fait deux fois qu’on te surprend à t’approcher de cette cage d’un air gourmand ! - Bon, je ne recommencerai plus…. L’homme chat s’éloigna d’un air penaud… Le felindae semblait mal à l’aise en présence de cet oiseau bavard en cage, comme si un obscur et lointain instinct le poussait à vouloir s’en approcher et fondre sur cette proie facile, il fallait le tenir à l’œil et celui qui aurait sa garde à faire en sa compagnie aura tout intérêt à le tenir à l’œil ! La marche du lendemain fut pénible, la bellegueulette semblait avoir perdu de son bagou dans la matinée, mais au fur et à mesure que nous approchions du lieu elle se montra de plus en plus loquace, des bribes de conversations anciennes se mêlèrent à celles de la veille, nous touchions peut être au but….. _________________ Cthulhu for president in 2004 2008 2012! / Mouchi vent de trol, mouchi frac de tot atrac / Soooooo cooooooooooooooooool ! |
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Lucien Légende vivante Messages: 328 |
Les choses s’étaient un peu précipités ces derniers temps. On vivait des aventures fabuleuses. Le dernier voyage dans cette statue était incroyable.
Maintenant on approchait de cette ruine. La nuit dernière je me sentais mal très mal. Le piaf me portait de plus en plus sur les nerfs je l’aurais volontiers trucidé tout comme je massacrerais volontiers le reste du groupe d’ailleurs. HE mais la j’ai un problème un gros problème. Cette haine, cette envie de tuer, ça n’est pas normal. J’entendis Sertyn : Oh rolland ça va ? T’as l’air tout bizarre Je m’entendis répondre dans une voie caverneuse : - Mêle-toi de tes oignons ducon. La tête de Sertyn valait de l’or. Il était rouge de colère et de surprise. Une des femmes intervint mais je n’arrivais pas à savoir laquelle, en fait j’étais à genou et je me tenais la tête en hurlant. Ce fut à ce moment que Victor me mit un pendentif bleu autour du cou. La douleur cessa et je réussis à me redresser. La surprise était sur tous les visages et je compris pourquoi. Le médaillon de ran était littéralement incrusté sur mon armure au niveau du cœur. M’adressant à Victor : - Qu’est qui ce passe ? Victor : - Rolland ran s’attaque à toi via le médaillon tu te transformes en ce moment en un garde noir à son service. Je ne peux empêcher la transformation, mais je peux bloquer son contrôle sur toi. Sachant que tes motivations et ta moralité vont évoluer jusqu’au point ou on pourra plus te faire confiance le médaillon bleu t’empêchera de nous attaquer. Eidoreen demanda : - Le médaillon comment a t’il pu ? c’est moi qu’il l’avait hier soir… Victor : - Tu ne pouvais pas savoir, j’aurais du vous mettre en garde, sous sa forme maléfique le médaillon suit à la trace son porteur pour ran, il a du déceler la présence du paladin et malheureusement il adore corrompre le bien. Rolland était prés d’eidoreen hier soir cela a suffit. Eidoreen : - mais pourquoi maintenant on était souvent proches ces derniers temps ? Victor : - Ran suit nos mouvements il sait ou nous sommes, il a frappé maintenant car il a besoin d’un allié maintenant. Rolland : - Ok, ok mais c’est qui exactement ran pourquoi il se pointe pas lui mème et nous bute tous ? l’a l’air sacrément balaise le gars. Victor : Parce que il n’est pas en possession du médaillon, il est condamné de ce fait a n’être qu’une ombre sur le plan matériel confiné dans son repère. Si eidoreen avait été sacrifié son « Fils « lui aurait apporté le médaillon. Il aurait tué son fils et aurait alors pu s’approprier une forme humaine. Virgile : - Oui mais voilà on lui a pris son médaillon. Rolland : Bon ben j’espère que je vais pas rencontrer trop de mages, à force de me foutre leurs bijoux de contrôle je vais finir par ressembler à une tantouse moi. Yphréia : - Que devont nous faire maintenant ? Y a t-il une chance de sauver Rolland ? Victor : - Nous devons purifier le médaillon. Seul le grand Dragon peut le faire. Cela aura pour effet de détruire l’ombre de ran et de l’emprisonner sur le plan négatif. Quant à Roland je ne sais pas… Le sanctuaire est protégé par tout un tas de monstres ou la force brutale du garde noir sera utile. Pour la partie pièges Virgile et Sertyn seront responsables. Pour la magie moi, Yphria et Nerym. Ran avait prévu la possibilité que l’on veuille réveiller le dragon aussi ce sont ses sbires que nous allons affronter dans le sanctuaire oublié. Sertyn je te charge de surveiller étroitement Rolland bien que « avec nous » il faut se méfier et surtout en aucun cas le médaillon bleu ne doit quitter son cou. Nerym : - Et le bellegeulette il sert à quoi dans tout ça ? Victor : - Il est le seul qui connaît la formule qui réveille le grand dragon Rolland : - Bon on fait causette longtemps ou on y va ? C’est pas Ran qui va nous tuer, mais l’ennui. |
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